Stéphane C. Achille, zoom sur un ancien étudiant

Publié le 5 avril 2012 Mis à jour le 26 octobre 2018

Stéphane Charles Achille, 27 ans, diplômé en géographie, travaille à la Région Midi-Pyrénées, en qualité de chef de projet Chargé de Mission LGV.

Quel a été votre parcours universitaire à l’Université de Toulouse II-Le Mirail ?

Je suis arrivé à l’UTM après une L3 à Bordeaux III . A l’origine, je viens de Martinique. C’est là que j’ai fait mes études secondaires. Je suis d’abord venu à Toulouse en vue d’intégrer le master 2 Pro Sigma  (Systèmes d’informations géographiques appliquées) et de faire de la géomatique.

En réalité, je me suis retrouvé dans le Master 1 Recherche Géo graphie et Aménagement  option Paysage. Je n’avais pas encore de projet professionnel précis et j’ai redoublé ma première année au Mirail. C’est lors de mon redoublement en Master 1 que j’ai découvert l’option dynamique des villes.

J’ai donc bâti mon parcours sur cette thématique, grâce à un de mes professeurs qui m’a aiguillé. J’ai intégré le Master 2 pro IUP Aménagement et Développement territorial.  Pendant l’été suivant mon M1, j’ai fait un stage à la mairie de Ramonville. J’étais en chargé de l’organisation d’ une semaine de manifestation sur la thématique de  la mobilité en lien avec le développement durable.

C’est alors que vous rentrez en master 2 pro ?

Oui, le stage à Ramonville a confirmé mon orientation. J’ai pu y découvrir la vie d’une collectivité, moi qui n’avais aucune expérience dans ce domaine.  Mon stage de M2 obligatoire, je l’ai fait au Réseau Ferré de France. J’étais en charge des données de consultation du public dans le cadre du projet GPSO (Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest). Le monde des  transports a été une vraie découverte pour moi. J’ai d’ailleurs soutenu mon mémoire sur ce sujet.

En 2011, vous obtenez votre diplôme de Master 2 et vous rentrez dans la vie active…

Oui, cela fait 5 mois que je suis embauché à la Région Midi-Pyrénées en tant que chargé de mission Lignes à Grande Vitesse, ce qui comprend les lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Espagne, ainsi que d’autres projets comme la liaison Toulouse- Narbonne et l’amélioration de la desserte ferroviaire du  Béarn et de la Bigorre.  Mon travail consiste principalement au suivi des différentes opérations, de la coordination des services, au suivi des études techniques et financières, de la représentation extérieure.

Quel souvenir gardez-vous de l’Université de Toulouse II-Le Mirail ?


Tout d’abord, c’est une université qui nous permet d’exercer notre sens critique. Ce qui est important ensuite dans un contexte professionnel. Bien sûr, les connaissances techniques sont aussi très importantes. A technicien bien formé, élu bien informé. Ensuite, à l’Université du Mirail, on nous apprend à travailler en autonomie, à nous auto-former. En géographie notamment à l’IUP, on nous transmet la culture et les techniques de l’urbanisme et c’est une plus-value ensuite.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant en géographie qui aimerait suivre votre voie ?


J’ai eu beaucoup de chance dans mon parcours car j’ai trouvé ma voie assez tardivement à 26 ans. Aujourd’hui, j’en ai 27.  Je donnerai donc comme conseil de faire des stages assez tôt  pour rencontrer le monde professionnel et se faire une idée, même quand ils ne sont pas obligatoires.

Quels sont vos projets ?

Je viens tout juste d’être recruté par la Région Aquitaine toujours pour travailler dans le ferroviaire.

Propos recueillis par Alexandra Guyard, chargée de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail