La Commission européenne valide UNIVERSEH

Publié le 13 juillet 2020 Mis à jour le 14 septembre 2020

L’Université Toulouse – Jean Jaurès est impliquée dans ce projet porté par l’Université de Toulouse avec pour objectif de créer une université européenne thématique sur l’espace.

L’Université Toulouse – Jean Jaurès est impliquée dans ce projet porté par l’Université de Toulouse avec pour objectif de créer une université européenne thématique sur l’espace.

La Commission européenne vient d’annoncer que le projet UNIVERSEH, était retenu dans le cadre d’un appel à projet pilote du programme Erasmus +.

Doté de 5 millions d’euros (dont 1,25 pour le seul site toulousain), UNIVERSEH est un projet porté conjointement par l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées (coordinatrice, France), l’Université du Luxembourg (Luxembourg), l’Heinrich-Heine-Universität Düsseldorf (Allemagne), Luleå Tekniska Universitet (Suède) et Akademia Górniczo-Hutnicza im. Stanisława Staszica Krakowie (Pologne) qui se sont associées pour construire une Université européenne autour du thème de « l’Espace » sous tous ses aspects (science, ingénierie, économie, sciences sociales et humaines, brevets et innovation, entrepreneuriat, sciences & médecine, art & culture…). La vision à terme est de constituer une université de référence du secteur du spatial et de former les étudiants de toutes disciplines pour les métiers de demain.

Au sein de l’Université de Toulouse sont partie prenante :

• Université Toulouse – Jean Jaurès
• Université Paul Sabatier – Toulouse III
• Toulouse -INP
• ISAE-Supaéro
• Toulouse Business School

Ce projet comporte une importante dimension d’ouverture européenne et internationale permettant une large circulation des étudiants entre les différentes universités partenaires en France, au Luxembourg, en Allemagne, en Suède et en Pologne.

Des sciences humaines expertes


Le projet UNIVERSEH contribuera à l’espace européen de l’éducation, à la croissance de l’emploi et de l’industrie, à rendre le secteur spatial plus durable et à faire en sorte que l’Union européenne reste un leader mondial dans ce domaine.

Si les sciences humaines et sociales ne traitent pas directement de l’espace, elles ont une expertise en termes de collectifs de travail, de management interculturel, sur les questions organisationnelles liées à l’exploration et à l’exploitation de l’espace, aux questions de stress dans des conditions de risque (comme les espaces confinés) , au réchauffement climatique, à l’histoire de la conquête spatiale etc. Le domaine Arts, lettres et langues sera également être sollicité de par son expertise linguistique, notamment, mais aussi de l’interculturalité, et pour tout ce qui a trait à l’imaginaire (littérature, musique…) de l’espace au sens du spatial. L’UT2J a donc toute sa place dans le consortium. Les implications futures des composantes pédagogiques et des laboratoires est encore à construire collectivement au sein de l’établissement.

À travers UNIVERSEH, il sera question de développer des approches pédagogiques innovantes et une culture européenne commune par le partage des compétences et des meilleures pratiques, et de favoriser le mutilinguisme. Cela nous permettra d’offrir des programmes interdisciplinaires et intersectoriels. Il est essentiel par exemple que des étudiants en sciences humaines et sociales puissent avoir accès à un aperçu des sciences spatiales et de l’ingénierie ; et inversement, que les étudiants de sciences dites dures aient une formation humaniste.

Les cours seront organisés en modules sectoriels pour répondre aux besoins du marché industriel. UNIVERSEH formera les futurs salariés, collaborateurs et entrepreneurs du secteur spatial en Europe. La mobilité des personnels et des étudiants sera une des composantes fondamentales du projet. Des objectifs très ambitieux pour l’augmentation de la mobilité sont fixés pour les trois premières années du projet et seront atteints par une variété d’actions construites autour de la création d’une nouvelle plateforme de mobilité en ligne spécialement conçue pour les étudiants, les chercheurs et les personnels dans le cadre des universités membres. Cela encouragera la création d’un réseau UNIVERSEH où les étudiants, les personnels et les chercheurs pourront partager leurs expériences ; des actions de sensibilisation à la mobilité en Europe seront également mises en place.

Le projet vu par Christina Stange Fayos, vice-présidente déléguée aux relations européennes et internationales de l’UT2J

« La présidence de l’UT2J s’est mobilisée très tôt dans UNIVERSEH, dès la formation du consortium, notamment grâce à nos liens avec l’Allemagne et l’université de Düsseldorf. Participer à une université européenne est une chance ; plus globalement, nous devons tendre vers ce type de projets structurants pour renforcer notre dimension internationale ! Aujourd’hui, l’UT2J a tous les atouts en main pour apporter sa pierre à l’édifice grâce aux compétences transversales de nos étudiants, en les croisant avec celles des élèves ingénieurs. Pour nous, c’est aussi une manière de diversifier les débouchés des étudiants en ALL/SHS. Au-delà de l’aspect pluridisciplinaire, UNIVERSEH, c’est aussi un moyen de redonner du souffle à l’Europe, d’encourager la mobilité, d’incarner un idéal d’ouverture mis à mal ses dernières années, du fait de la tentation du repli national. Tout l’enjeu pour nous désormais est de mobiliser en interne les formations et la recherche. À nous d’incarner, à présent, UNIVERSEH ! »


Plus d’information sur le site de l’Université fédérale