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Pour conjuguer innovation et éthique, lancement de la chaire Unesco Éthique, Science et Société

Publié le 28 février 2019 Mis à jour le 1 mars 2019

L’UT2J, via les laboratoires CERPPS, LISST et ERRAPHIS, participe à ce projet d’envergure

La première chaire Unesco Éthique, Science et Société, associant innovation scientifique et technologique aux questionnements de la société, est officiellement lancée. Portée par l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, elle est accordée non pas à une seule personne mais à un groupe de chercheurs, placé sous la responsabilité d’Emmanuelle Rial-Sebbag, Directrice de recherche au laboratoire Épidémiologie et analyses en santé publique (Inserm – UT3).

Une collaboration et des missions d’envergure
Cherchant à constituer un réseau d’excellence composé de plusieurs laboratoires toulousains associés à des équipes européennes et des pays du Sud, cette chaire Unesco est la plus importante dans le domaine de l’éthique en France.
Entre 2018 et 2021, elle s’est donnée pour mission de promouvoir des recherches collaboratives relatives aux questions sociétales soulevées par l’innovation technologique (éthique de la recherche, biotechnologie, environnement, santé, numérique, science de l’information) et de proposer également une offre de formation et d’enseignement en éthique des sciences.
Avec l’ambition de sensibiliser la communauté scientifique et le grand public au développement d’une science responsable, les actions de la chaire sont en lien étroit avec les activités de l’Unesco et entrent dans les attendus de sa dernière recommandation concernant la science et les chercheurs, en conformité également avec la loi sur l’éthique et la déontologie de la recherche.

Différentes forces en présence au regroupement inédit
Cherchant à renforcer et structurer les liens entre les différents partenaires de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées et à créer un réseau international durable, la chaire Unesco Éthique, Science et Société a constitué un groupe émergeant de chercheurs et veille à assurer une représentativité Nord/Sud.
Véritable lieu d’échanges interculturels et interdisciplinaires en lien avec la société, la chaire regroupe des partenaires académiques (UFTMIP, UT1, UT2J (laboratoires CERPPS, LISST, ERRAPHIS), UT3, ICT, IFERISS) et extérieurs (Chaire Unesco de Bioéthique de Barcelone, Chaire Unesco de Bioéthique de Côte d’Ivoire, Institut de droit de la santé Neuchâtel, Groupe de recherche en bioéthique Namur, Chaire de recherche du Canada sur le jugement éthique, International association for Education in Ethics, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Association Internationale, Droit, Éthique et Science, Chaire Écosanté de l’Université d’Abomey-Calavi, Cameroun Bioethics initiative).

María Teresa Muñoz Sastre figure parmi les chercheurs de l’UT2J impliqués. Directrice du laboratoire CERPPS, professeur en psychologie de la santé, spécialisée en éthique empirique appliquée aux soins et également présidente du Comité d’éthique de la Recherche pour l’Université Fédérale, elle coordonnera le thème Ethique des techniques de l’information dans ce projet.

Faire de la recherche un moyen de lutte pour la protection des données
La recherche au sein de la Chaire se structure autour de quatre thèmes : Éthique des nouvelles technologies en santé et éthique de la recherche ; Éthique du numérique et de la robotique ;  Biotechnologie et environnement ;  Éthique des techniques de l’information. Sont aussi définis trois axes transversaux, autour de l’intégrité scientifique et de la responsabilité sociale du chercheur.
Chaque axe pourra éditer des préconisations à destination des chercheurs pour garantir une éthique scientifique et sociale de la recherche.

A vos agenda : 13 juin 2019, conférence inaugurale
Le 13 juin prochain, sera organisée à Toulouse la première conférence inaugurale de la chaire. Intitulée « Pour une science ouverte et responsable », elle sera l’occasion de préciser la feuille de route globale du projet.
Lors de cette journée, l’accent sera également mis sur les enjeux de l’intelligence artificielle, les nouvelles formes d’innovations, notamment dans les pays du Sud, ou encore la responsabilité morale du chercheur.