Publié le 7 décembre 2020 – Mis à jour le 7 décembre 2020
le 3 mai 2021
10h - 12h30
UT2J, Maison de la Recherche, salle E412Séance du séminaire interdisciplinaire "L’espace des sciences sociales" organisé par le LabEx SMS, l'EHESS, l'ED TESC et la MSHS-T
Coordination Hourya Bentouhami et Gaël Plumecocq
Entre réalisme et catastrophisme, la thématisationdes enjeux écologiques en termes d’effondrement constitue un phénomène relativement récent. Si l’effondrement des sociétés modernes réinterroge notre rapport à la prévision, s’il généralise de nouvelles formes de mal-être et s’il se prête à une rhétoriquemobilisatrice de forces sociales (évolution du droit, enjeux décisionnels...), il constitue aussi sans doute un marqueur d’oppositions contemporaines. La crainte d’un futur qui n’existerait pas pour les sociétés humaines nécessite également de réinterroger les choix passés, les modèles de développement économique, l’hégémonie culturelle et scientifique occidentale. En bref, c’est bien la modernité qu’il convient de questionner et qui fait de l’effondrement un objet des SHS particulièrement original, y compris dans leurs rapports aux sciences du vivant et de la matière.
Entre réalisme et catastrophisme, la thématisationdes enjeux écologiques en termes d’effondrement constitue un phénomène relativement récent. Si l’effondrement des sociétés modernes réinterroge notre rapport à la prévision, s’il généralise de nouvelles formes de mal-être et s’il se prête à une rhétoriquemobilisatrice de forces sociales (évolution du droit, enjeux décisionnels...), il constitue aussi sans doute un marqueur d’oppositions contemporaines. La crainte d’un futur qui n’existerait pas pour les sociétés humaines nécessite également de réinterroger les choix passés, les modèles de développement économique, l’hégémonie culturelle et scientifique occidentale. En bref, c’est bien la modernité qu’il convient de questionner et qui fait de l’effondrement un objet des SHS particulièrement original, y compris dans leurs rapports aux sciences du vivant et de la matière.
Contact :
Claire Judde de Larivièrejudde@univ-tlse2.fr