Baptiste Giroud, portrait d'un étudiant passionné

Publié le 30 mars 2020 Mis à jour le 30 mars 2020

Baptiste Giroud est doctorant en sociologie et champion universitaire de tir à l’arc. Mais pas que. Il est aussi très investi dans la vie étudiante de l'UT2J. Hyperactif ? Non, passionné. Portrait.

« L’université, c’est presque ma maison principale ». Si vous le croisez un jour sous la canopée, Baptiste Giroud promène toujours son gros trousseau de clés. Car le jeune homme à plusieurs casquettes. Doctorant en sociologie, il est aussi chargé de cours, président du foyer Suaps, sportif passionné de tir à l’arc, et s’implique à 200% dans tout ce qu’il entreprend.

Il a d'ailleurs récemment remporté la médaille de bronze aux championnats de France universitaire de tir à l’arc à Dijon (dans la catégorie arc à poulies). « J’y suis allé en me disant : si je termine 8ème je serais content, je n’avais pas d’objectif de médaille… C’était que du bonus », confie celui qui a fièrement représenté les couleurs de l’UT2J. À peine rentré, le voilà déjà sur un autre projet : les 24h de Beziers. Cette compétition indoor, prévue initialement en avril mais annulée pour cause de Covid-19, est un vrai défi durant lequel les archers s’affrontent 24 heures d’affilée. Baptiste avait obtenu le financement du FSDIE (Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Étudiantes) de tir à l'arc pour la confection de tee-shirts à l’effigie de l’UT2J. Confinement oblige, Baptiste tentera l'aventure en 2021, et envisage pourquoi pas d'importer le concept à Toulouse.

D'ici là, c’est au département sociologie et au gymnase que Baptiste passe généralement le plus clair de son temps : « Le mardi soir et le vendredi matin je donne des cours de tir à l’arc. Et avec d’autres archers, on a récemment fait une réparation de tout le parc matériel des arcs. Cette salle est magnifique, beaucoup de clubs de tir à l’arc nous envient ces équipements. » Baptiste s’entraîne 10 à 15 heures par semaine au tir à l’arc, sans compter les compétitions. Il y a aussi le ski et la planche à voile, pour lesquels il aide les enseignants à l’encadrement. « Quand je ne fais pas du sport, je suis au foyer, et quand je ne suis pas au foyer, je fais du secrétariat au service des sports (Suaps). »

Et la thèse dans tout ça ? Baptiste est dans ce qu’on appelle une année de césure. L’an prochain il entrera officiellement dans sa quatrième année de thèse. Celle-ci porte sur le travail de l’enseignant du secondaire et son rapport au temps. Mais il a préféré suspendre quelques mois ses recherches pour mieux se consacrer… à l’UT2J ! « Je me suis très vite impliqué en arrivant ici. Dès ma deuxième année. C’était le début des parrainages, je me suis fais mes premiers amis comme ça. Mais je ne voulais pas m’enfermer dans mes études, alors je suis moi-même devenu parrain. »

Et puis il y a le sport. Baptiste en faisait déjà dans sa région natale en Normandie. Mais c’est à l’UT2J que tout a vraiment démarré. « Le sport à l’université, c’est une super opportunité. Pour 5 euros, on peut faire une journée planche à voile avec tout le matériel prêté. Gratuitement, on peut faire de la musculation en salle. Un service comme ça, c’est vraiment génial. Je pense sincèrement que c’est un des meilleurs Suaps de France. Il faut s’y impliquer pour le faire vivre, le mettre en avant. »

Ah oui, parce qu’on ne vous l’a peut-être pas encore dit : l’autre passion de Baptiste, c’est transmettre et enseigner…