Du nouveau, coté labos sept 19

Publié le 19 septembre 2019 Mis à jour le 27 janvier 2021

Faisons le point sur les derniers changements : une nouvelle direction pour le laboratoire LISST, des arrivées aux laboratoires GEODE et Octogone-Lordat

Le laboratoire LISST est heureux de nous annoncer la mise en place d’une nouvelle direction depuis le 1er septembre 2019. En remplacement d’Olivier Pliez, Michaël Pouzenc assure dorénavant la coordination de ce laboratoire, riche d’environ 120 membres permanents et près de 90 doctorants.
Professeur de géographie depuis 2016, Michaël Pouzenc est un pur produit de l’UT2J puisqu’il y a réalisé l’essentiel de son cursus. Côté recherche, son travail se situe au croisement de la géographie rurale et la géographie du commerce. Il s’intéresse plus particulièrement aux relations de proximité entre agriculteurs et consommateurs, aux produits de terroir ou encore à la grande distribution alimentaire. Président de la Commission Française de Géographie du commerce, co-directeur de la collection ruralités Nord-Sud aux Presses Universitaires du Midi, responsable du master « Gestion des territoires et développement local – Territoires Ruraux » ou encore responsable adjoint de l’équipe LISST-Dynamiques Rurales, Michaël Pouzenc a assumé différentes responsabilités tout au long de son parcours. Pour l’UT2J, durant les années 2000, il assure la coordination de la réforme LMD et, de 2012 à 2016, la Vice-présidence déléguée aux moyens et à la prospective. Ces deux expériences lui confèrent une bonne connaissance du fonctionnement de l’établissement, qu’il peut mettre au profit de sa nouvelle fonction.

A la tête du laboratoire, il sera l’interlocuteur privilégié des quatre établissements tutelles – le CNRS, l’EHESS, l’ENSFEA et l’UT2J – mais aussi de l’INU Champollion et de l’INPT-EI Purpan qui accueillent des membres du LISST. Dans la lignée du travail mené par ses prédécesseurs, il compte également être un appui à tous les projets des chercheur·ses, enseignant·es-chercheur·ses et doctorant·es. Il en sera question durant la prochaine AG du laboratoire qui permettra de faire le point sur les orientations à prendre pour les 5 prochaines années, peu avant la visite de l’Hcéres.

Avec des disciplines aussi diverses que la sociologie, l’anthropologie, la géographie, l’aménagement, l’économie, les sciences de gestion, la physique, les mathématiques ou encore la psychologie, l’audiovisuel, les sciences politiques et le droit, le LISST est l’un des plus importants laboratoires de Sciences Humaines et Sociales du site midi-pyrénéen.  Depuis sa structuration en 4 équipes de recherche, il développe entre elles des espaces d’interaction via des axes transversaux (mondialisations / innovations et société / environnement et sociétés / différenciations territoriales et action collective / genre, santé, territoire et relations). Cela se traduit notamment par l’organisation de séminaires, de publications, de projets de recherche collectifs. Sur ces bases, l’objectif est de valoriser la longue expérience du laboratoire en matière d’interdisciplinarité au sein des SHS, en lui donnant une plus grande visibilité à l’international. Au-delà, il s’agit d’enrichir les recherches par le développement des interdisciplinarités entre différents domaines scientifiques, croisant les SHS avec les sciences et technologies ainsi qu’avec les arts, lettres et langues. 


Le laboratoire Octogone-Lordat a le plaisir de nous annoncer l’arrivée, au 1er septembre dernier, de Stéphanie Saleilles sur le poste de responsable de la gestion administrative et financière. Chargée notamment du suivi budgétaire lié aux conventions des projets de recherche et de la rédaction des procédures administratives, en lien avec les autres services de l’université, Stéphanie prend peu à peu ses marques en cette période charnière d’évaluation du laboratoire par l’HCERES.
En accord avec la volonté de la directrice Barbara Köpke, elle a à cœur de travailler à l’inscription de la notion de développement durable dans les bonnes pratiques au sein de sa nouvelle unité.
Convaincue de la nécessité d’agir au quotidien, elle pourra s’appuyer sur la Division du Patrimoine immobilier et du développement durable, service de l’université.

L’environnement et les logiques universitaires n’ont pas de secret pour elle puisque Stéphanie a été en poste à la COMUE pendant 7 ans. Passée tour à tour sur des postes aussi variés que la gestion des conventions avec le département et le droit des étrangers, elle travaillait dernièrement à l’accueil des chercheurs étrangers, leur facilitant les démarches d’installation, grâce au dispositif EURAXESS. Poste sur lequel elle a pu mettre à profit son sens aiguisé de l’organisation et sa maitrise de l’anglais.

Motivée par cet environnement nouveau, dans une université riche d’étudiants, Stéphanie Saleilles est aussi curieuse d’en apprendre davantage sur les thématiques de recherche du laboratoire Octogone-Lordat. Neuropsycholinguistique, dysfonctionnement langagier, cognition… elle constate déjà l’importance de l’interdisciplinarité, élément essentiel pour une recherche riche et complète.
Très bien accueillie dans une équipe jeune et dynamique, Stéphanie va rapidement trouver sa place et investir toutes les missions de son poste afin de permettre aux chercheurs de se concentrer essentiellement sur leurs recherches, sans se préoccuper des taches administratives, qu’elle prendra à son compte.

Vous la trouverez toujours à son poste, porte ouverte, sourire large, prête à relever de nouveaux challenges !


Depuis le 1er juin, Sylvain Morvan a intégré le laboratoire GEODE sur le poste nouvellement créé d’ingénieur d’étude en instrumentation.
En contact direct avec les chercheurs, Sylvain est responsable de la plateforme forage utilisée pour l’extraction et le prélèvement des archives sédimentaires terrestres et lacustres destinées aux recherches paléoenvironnementales. Il est également responsable de l’instrumentation du laboratoire et gère, l’installation technique, la maintenance, le suivi d’acquisition et le fonctionnement des différents sites instrumentés comprenant des capteurs thermiques terrestres et aquatiques, de plusieurs stations hydro-météorologiques, de sondes multiparamètres, d’équipements bio-acoustiques ou photographiques. Ce poste implique l’aspect logistique inhérent au terrain, pour y réaliser les mesures. De retour au bureau, il faut procéder à l’extraction, au traitement et à la validation des données avant de les transmettre aux chercheurs. Ses prochains déplacements sur le terrain l’amèneront à découvrir différents lacs des Pyrénées.

Serein, il intègre ce nouveau poste, qui est un prolongement logique à ses 18 années d’expériences sur des postes similaires qui l’ont amené aux quatre coins de la planète. Passé par les sciences dures, il a travaillé pour un laboratoire d’instrumentation en géophysique, avec des missions de géodésie au Chili. Pour le compte d’un observatoire sismologique, Sylvain a eu l’Antarctique comme terrain d’étude. Dernièrement posté en Guyane, les missions qu’il faisait sur place soutenaient les recherches sur la biodiversité en forêt et sur l’érosion du littoral.

Avec la vive envie de rentrer en métropole, dans une ville aussi attractive que Toulouse, Sylvain Morvan est en plus particulièrement motivé par ses nouvelles missions, qui vont l’amener à découvrir de nouvelles techniques comme le carottage, en appréhendant également des environnements et des nouvelles thématiques d’études.