Clémence Lopez, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 1 septembre 2017 Mis à jour le 26 octobre 2018

Diplômée en sciences de l’éducation, elle travaille désormais dans le domaine de l’accompagnement à l’emploi.

Quel est votre parcours universitaire ?

Après mon bac ES obtenu 2010 au lycée international Victor Hugo de Colomiers, j’ai tout d’abord voulu tenter le concours d’orthophoniste. Mais j’ai échoué. Je me suis vite rendu compte que l’ambiance des concours n’était pas faite pour moi. Je me suis alors orientée vers l’université, en sciences du langage, avec pour idée de travailler en contact avec l’humain, pourquoi pas dans l’aide à la personne, même si je n’étais pas sûre de mon orientation.

Je suis restée deux ans en sciences du langage, avant de continuer en L3 en sciences de l’éducation, avec pour objectif d’intégrer le master MEEF pour devenir professeur des écoles.

J’ai changé d’avis en fin de L3. Un stage dans une école maternelle m’a fait comprendre que ce n’était pas non plus ma voie.

J’ai quand même poursuivi en master 1 Sciences de l’Education, sans savoir précisément ce que je voulais faire mais tout en sachant que je voulais évoluer dans l’accompagnement et l’aide à la personne.

C’est au cours de mon Master 2 Métiers et pratiques du développement professionnel, que j’ai eu une vraie prise de conscience et que je voulais travailler ans le domaine de l’orientation insertion auprès de publics adultes.

Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?

Au cours de mon master 2, j’ai effectué un stage à la Maison d’Emploi de la Salvetat St-Gilles. Ce stage a conforté mon idée de travailler dans ce milieu. C’était une très petite structure et j’ai pu y faire mes armes et tisser un réseau.

Ces contacts m’ont permis ensuite d’obtenir un CDD de 4 mois au sein du Pôle Emploi de Colomiers, qui a ensuite été renouvelé pour un an en septembre 2016. C’est le poste que j’occupe encore aujourd’hui.

Quel poste occupez-vous ?

Je suis conseillère emploi au sein d’un Pôle Emploi qui compte 50 personnes. C’est un travail très polyvalent. Au quotidien : de l’accueil, du téléphone, des entretiens individuels et collectifs (du téléphone, de l’accueil, mais aussi de l’accompagnement des demandes.) Nous aidons les demandeurs à affiner leurs candidatures et les accompagnons dans leur parcours de recherche d’emploi et/ou réflexion sur un nouveau projet professionnel.

Que vous a apporté l’université ?

L’université m’a permis de m’ouvrir. Ce sont les rencontres notamment avec les professeurs et les étudiants qui m’ont permis de maturer mon parcours. C’est vraiment le master qui m’a permis d’acquérir des savoirs faire et des savoirs être. Je retiens cela avant tout : l’ouverture et la liberté, qui correspondait à ce que j’étais.

Comment envisagez-vous votre avenir professionnel ?

Mon CDD s’étend jusqu’au mois de septembre. Pour autant, à 26 ans, je souhaite désormais explorer d’autres voies, pourquoi pas dans le secteur privé. Pour engranger de l’expérience et gagner en légitimité. C’est un secteur qui recrute mais beaucoup d’offres sont cachées ou sont pourvues grâce au réseau que l’on se constitue.

Un conseil pour les étudiants intéressés pour travailler dans votre secteur ?

Je dirai tout d’abord qu’il ne faut pas avoir peur de l’humain. Faire des stages pour conforter son idée, car souvent on se fait des représentations qui ne se sont pas forcément justes. Face aux personnes en demande d’emploi, il faut être patient et pédagogue, rester serein et avoir de grandes qualités d’écoute. Face à la très grande variété de publics, il faut être capable de s’adapter et faire preuve d’une grande solidité.

Propos recueillis par Alexandra Guyard (service communication)