Geli Villaescusa, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 4 avril 2016 Mis à jour le 26 octobre 2018

Geli Villaescusa est diplômée en 2014 de master LEA Affaires économiques internationales. Elle travaille comme chargée d’études à la chambre franco-espagnole de commerce et d’industrie à Madrid.

Quel a été votre parcours universitaire ?

 J’ai passé un bac littéraire en 2008 en Espagne, à Valence plus précisément. C’est là-bas que j’ai fait mon lycée, suite au déménagement de ma famille à Valence quand j’avais 15 ans.

Après mon bac, j’avais envie de faire une fac de lettres, je me suis donc tout naturellement inscrite en espagnol et je suis revenue en France m’inscrire à l’université.

J’aimais bien cette discipline, mais il manquait quelque chose à ma formation. Je me suis donc réorientée en janvier 2009 vers la filière LEA en gardant bien sûr l’anglais et l’espagnol, mais j’ai pu également m’initier à d’autres disciplines comme l’économie, les affaires internationales.

C’est en L3 que j’ai choisi de me spécialiser en Affaires Economiques Internationales.

Lors de l’année de master 1, j’ai fait une césure et suis partie quelques mois en février 2012 en Irlande. j’ai travaillé 14 mois à la chambre de commerce franco irlandaise en tant que Chargée des Evénements et des services aux entreprises entre février 2012 et avril 2013.

Cette expérience a été très enrichissante et déterminante, aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel.

Puis je suis rentrée en France pour finir mon master 2, d’on je suis sortie diplômée en septembre 2014.

 Comment s’est déroulée votre insertion professionnelle ?


 Je suis arrivée en novembre 2014 à Madrid. Avant cela je suis retournée en Irlande à la Chambre de commerce franco irlandaise pour mon stage de fin de M2. Mon projet professionnel était d’intégrer une plus grande chambre de commerce.

 Après ma deuxième expérience à Dublin au sein de la même organisation je me suis donc mis à envoyer des candidatures spontanées à différentes chambres de commerces. Je n’ai pas eu de réponses positives. J’ai continué mes recherches, passé quelques entretiens sans succès. En janvier je suis tombée sur une offre e la chambre de commerce franco espagnole et je leur ai fait parvenir ma candidature.

 Deux mois après mon installation, j’ai été embauchée comme chargée d’études à la chambre de commerce franco-espagnole, grâce à mon expérience en Irlande, grâce au diplôme aussi et bien sûr grâce à ma connaissance des langues espagnole et anglaises. J’y travaille depuis janvier 2015 et je suis maintenant en CDI.

 En quoi consiste votre travail aujourd’hui ?

 J’apporte mon appui aux entreprises françaises qui souhaitent s’implanter sur le marché espagnol et vice-versa pour les entreprises espagnoles en France.

J’accompagne ces entreprises aussi bien dans le lancement de leurs produits, que dans des études de marché, je les aide à identifier les circuits de distribution, de monter leurs réseaux commerciaux etc.

C’est un travail très varié et mes interlocuteurs vont d’entreprises de cosmétiques aux sociétés informatiques en passant par l’agroalimentaire, la pharmacie, le ferrovière, l’aéronautique. Nous organisons également des salons dans différents secteurs et des événements destinés au monde des affaires franco espagnol.

 Que vous a apporté votre formation en LEA à l’Université Toulouse – Jean Jaurès ?

 La formation en LEA est une formation très ouverte. Je dois dire que ma dernière année a été très intense puisque j’avais un pied dans la fac et un autre à l’extérieur. J’ai particulièrement apprécié les missions tutorées proposées. L’ensemble des matières enseignées m’ont beaucoup appris, aussi bien d’un point de vue opérationnel que stratégique. Et si j’ai décroché ce poste, c’est aussi grâce à ma formation. Je la recommande donc mille fois.

 Quels conseils donneriez-vous à des étudiants qui voudraient poursuivre votre voie et seraient intéressés par votre parcours professionnel ?

 Je ne saurai trop conseiller de vraiment profiter des opportunités qui sont offertes de faire des stages et ce le plus tôt possible dans le cursus, pour affiner son projet professionnel. Et bien sûr se munir de persévérance. Un dernier conseil : les chambres de commerce proposent régulièrement des stages, ne pas hésiter à envoyer votre candidature !

 Propos recueillis par Alexandra Guyard, responsable du service communication, Université Toulouse – Jean Jaurès