Lola le Moign, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 5 avril 2012 Mis à jour le 26 octobre 2018

Lola le Moign, diplômée de Master 2 à l’IUP Aménagement et Développement Territorial du département de géographie en 2010, est actuellement chef de projet à Cahors dans l’aménagement du territoire et le développement durable.

Quel a été votre parcours universitaire ?

J’ai obtenu mon bac ES en 2005 au Lycée Bellevue à Toulouse.  Je souhaitais m’orienter vers la géographie et voulais travailler dans l’environnement, le développement durable. Le volet géopolitique m’intéressait aussi. J’ai donc pris une mineure « économie ».
A l’université, mon attrait pour ce secteur s’est confirmé.  Jusqu’à la L3, la formation était essentiellement générale, puis plus opérationnelle en M1 lorsque je suis rentrée à l’IUP Aménagement et développement territorial.  J’ai continué jusqu’au Master 2.

Et votre parcours professionnel ?

J’ai complété ma formation avec des stages. Mon premier, c’était au Grand Toulouse, à la délégation Circulation pendant lequel j’ai travaillé sur les Assises de la Mobilité, concertation des toulousains sur l’état des transports à Toulouse.

J’ai réalisé mon stage de M1 dans la même strucure, j’ai réalisé une étude d’insertion d’un tramway à voie unique. En Master 2, j’ai travaillé en alternance dans un bureau d’études privé, Egis, ensuite, en qualité d’assistante au chef de projet.

J’ai pu parfaire mes connaissances apprises à l’université avec des cas pratiques très concrets : la réponse à un appel d’offres, un projet de piétonisation dans l’agglomération paloise, l’impact du transport ferroviaire de pèlerins en gare de Toulouse-Matabiau, et enfin un Plan Déplacement Administration commandité par l’INRA.

En 2010, je finis mon master 2 et suis recrutée avant d’être diplômée. J’obtiens mon premier poste, celui que j’occupe actuellement à Cahors. Je travaille comme chef de projet pour la communauté d’agglomération du Grand Cahors.

Je m’occupe plus spécifiquement d’un  projet européen qui s’appelle SMOOTH (Safety and Mobility Optimization for sustainable Transport and Health). L’objectif est d‘optimiser les déplacements pour la sécurité et la santé durables.

J’assure la coordination entre les différents sites impliqués, la Lithuanie, Chypre, la Bretagne et enfin à Cahors ; et au niveau local la ville de Cahors, l’Agence Régionale pour L’Environnement et Quercy Energie.

Concrètement, j’ai proposé la mise en place d’une aire de co-voiturage à Cahors, l’implantion de trois garages à vélo sécurisés, des vélos à assistance électrique pour les déplacements professionnels des agents du Grand Cahors et de la Ville de Cahors, des transports alternatifs pour les scolaires (calèche, pédibus…)

Que vous ont apporté vos études en géographie à l’Université du Mirail ?

Tout d’abord, les bases de compréhension de l’univers territorial, la décentralisation et les réalités des métiers. Et puis d’avoir du recul, je me souviens que les professeurs nous disaient « pensez global, agissez local ». Enfin, c’est une formation très complète, car on nous enseigne aussi comment faire notre CV, comment animer des réunions,... Avec tous ces éléments, nous sommes de vrais professionnels aguerris, en capacité de faire des propositions aux élus.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants souhaitant suivre votre voie ?

Multiplier les expériences de stages que ce soit dans le privé ou dans le public. Et puis il faut faire jouer le réseau. Ne pas hésiter à solliciter les professeurs et les intervenants de la formation pour des conseils et des stages. Etre curieux de tout, ouvert. Et surtout pragmatique : chaque territoire a ses réalités, c’est le terrain qui compte, même si les grands principes d’aménagement restent les mêmes. Enfin, être mobile géographiquement.

Propos recueillis par Alexandra Guyard, chargée de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail









Quel a été votre parcours universitaire ?

J’ai obtenu mon bac ES en 2005 au Lycée Bellevue à Toulouse.  Je souhaitais m’orienter vers la géographie et voulais travailler dans l’environnement, le développement durable. Le volet géopolitique m’intéressait aussi. J’ai donc pris une mineure « économie ».
A l’université, mon attrait pour ce secteur s’est confirmé.  Jusqu’à la L3, la formation était essentiellement générale, puis plus opérationnelle en M1 lorsque je suis rentrée à l’IUP Aménagement et développement territorial.  J’ai continué jusqu’au Master 2.

Et votre parcours professionnel ?

J’ai complété ma formation avec des stages. Mon premier, c’était au Grand Toulouse, à la délégation Circulation pendant lequel j’ai travaillé sur les Assises de la Mobilité, concertation des toulousains sur l’état des transports à Toulouse.

J’ai réalisé mon stage de M1 dans la même strucure, j’ai réalisé une étude d’insertion d’un tramway à voie unique. En Master 2, j’ai travaillé en alternance dans un bureau d’études privé, Egis, ensuite, en qualité d’assistante au chef de projet.

J’ai pu parfaire mes connaissances apprises à l’université avec des cas pratiques très concrets : la réponse à un appel d’offres, un projet de piétonisation dans l’agglomération paloise, l’impact du transport ferroviaire de pèlerins en gare de Toulouse-Matabiau, et enfin un Plan Déplacement Administration commandité par l’INRA.

En 2010, je finis mon master 2 et suis recrutée avant d’être diplômée. J’obtiens mon premier poste, celui que j’occupe actuellement à Cahors. Je travaille comme chef de projet pour la communauté d’agglomération du Grand Cahors.

Je m’occupe plus spécifiquement d’un  projet européen qui s’appelle SMOOTH (Safety and Mobility Optimization for sustainable Transport and Health). L’objectif est d‘optimiser les déplacements pour la sécurité et la santé durables.

J’assure la coordination entre les différents sites impliqués, la Lithuanie, Chypre, la Bretagne et enfin à Cahors ; et au niveau local la ville de Cahors, l’Agence Régionale pour L’Environnement et Quercy Energie.

Concrètement, j’ai proposé la mise en place d’une aire de co-voiturage à Cahors, l’implantion de trois garages à vélo sécurisés, des vélos à assistance électrique pour les déplacements professionnels des agents du Grand Cahors et de la Ville de Cahors, des transports alternatifs pour les scolaires (calèche, pédibus…)

Que vous ont apporté vos études en géographie à l’Université du Mirail ?

Tout d’abord, les bases de compréhension de l’univers territorial, la décentralisation et les réalités des métiers. Et puis d’avoir du recul, je me souviens que les professeurs nous disaient « pensez global, agissez local ». Enfin, c’est une formation très complète, car on nous enseigne aussi comment faire notre CV, comment animer des réunions,... Avec tous ces éléments, nous sommes de vrais professionnels aguerris, en capacité de faire des propositions aux élus.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants souhaitant suivre votre voie ?

Multiplier les expériences de stages que ce soit dans le privé ou dans le public. Et puis il faut faire jouer le réseau. Ne pas hésiter à solliciter les professeurs et les intervenants de la formation pour des conseils et des stages. Etre curieux de tout, ouvert. Et surtout pragmatique : chaque territoire a ses réalités, c’est le terrain qui compte, même si les grands principes d’aménagement restent les mêmes. Enfin, être mobile géographiquement.

Propos recueillis par Alexandra Guyard, chargée de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail