Louis Verdu, zoom sur un ancien étudiant

Publié le 3 mai 2016 Mis à jour le 26 octobre 2018

Localisé à Tampa en Floride, Louis Verdu, diplômé de LEA, effectue actuellement un Volontariat International en Entreprise dans le domaine de l’aéronautique.

Quel est votre parcours universitaire ?

Je suis originaire d’Avignon. C’est là que j’ai fait toutes mes études universitaires en LEA (anglais/espagnol) jusqu’au master 1.

Après ma licence, je voulais changer de Région tout en restant dans le Sud. Toulouse et l’Université Jean Jaurès se sont imposées, car le cursus de LEA y est très réputé. Toulouse est une ville active et très étudiante. Cela a guidé aussi mon choix.

C’est là, qu’entre 2014 et 2015, j’ai fait mon master 1 LEA Commerce International.

 Pourquoi ce choix de LEA ?

J’ai toujours aimé les langues et notamment l’anglais. Il faut dire que je suis franco-américain, mon père est français, ma mère américaine, de Californie. J’ai toujours adoré la langue et la culture américaine, même si j’ai été élevé dans un environnement francophone. J’ai toujours eu de bonnes notes en anglais, aimé lire en anglais, et faire LEA s’est imposé pour moi comme le cursus qui me convenait le mieux.

 Comment s’est passée votre année de master 1 à l’Université Toulouse – Jean Jaurès ?

J’ai apprécié le niveau d’exigence. J’ai eu les meilleurs professeurs en anglais de tout mon cursus et notamment Madame Charlery. J’y ai surtout appris des méthodes de travail, une rigueur, une organisation. C’est ce dont je me sers le plus aujourd’hui. Tout l’aspect aéronautique, je l’ai appris sur le tas, en lisant des rapports techniques, en rencontrant des ingénieurs.

 Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’aéronautique ?

A l’origine, je devais faire un stage dans les sports extrêmes mais il a été annulé au dernier moment. Alors, et comme je voulais de nouveau changer de ville, j’ai cherché un autre stage sur Bordeaux, j’ai alors envoyé une candidature spontanée à Otonomy Aviation basée à Mérignac. C’est une entreprise dynamique de style start up, j’ai donc proposé mes services et j’ai été pris. Ensuite mon stage a été transformé en Volontariat International en Entreprise. C’est ce que je voulais faire depuis le début.

Depuis octobre 2015, je suis installé pour 24 mois, soit la durée de mon VIE, chez un des partenaires de l’entreprise Bigorre Aerospace Corporation à Tampa En Floride. Aujourd’hui, j’exerce les fonctions de business developer et représentant des ventes. J’ai découvert un monde de passionnés dans l’aéronautique et il y a du travail pour les jeunes.

 Et les Etats-Unis ?


C’était un rêve de m’installer aux Etats-Unis, moi qui suis franco-américain. Mon but est de vraiment perfectionner mon niveau de langue. Après un mois de stage à Orlando dans le domaine de la gestion immobilière puis un séjour d’études de 4 mois à Baltimore, pendant ma licence, j’ai eu une révélation. Je voulais y habiter.

 En quoi consiste votre travail ?

Je dois développer et entretenir le réseau de clients (ou portefeuille clients) de l’entreprise en participant à des salons, des événements, je fais des relations presse et des relations publiques. Je fais aussi beaucoup de veille du secteur. Nous sommes dans un marché de niche. Nous équipons les jets privés  de caméras haute définition, que se soit pour la sécurité ou pour l’entertainment à bord. 80% de l’aviation d’affaires est aux Etats-Unis.

 Si vous aviez des conseils à donner aux étudiants ?


Ne surtout pas considérer les stages en entreprise comme une contrainte mais comme véritable opportunité. Alors, il faut soigner son stage, aussi bien pendant la recherche que pendant le stage proprement dit. C‘est un véritable tremplin pour un premier poste. C’est grâce à ce stage que j’ai eu la chance exceptionnelle de partir. Les entreprises recherchent vraiment les compétences des étudiants. Après, il faut savoir créer l’offre. C’est ce que j’ai fait pour rentrer à Otonomy Aviation en me renseignant vraiment sur le profil de l’entreprise et ce que je pouvais leur apporter.

 Propos recueillis par Alexandra Guyard, responsable communication de l’UT2J