Maeva Lalouni, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 9 mars 2012 Mis à jour le 26 octobre 2018

Depuis sa plus tendre enfance, elle craque sur les robes de grands couturiers. Maeva Lalouni, ancienne de la licence pro Images et Histoire nous parle de son parcours, de l’UTM aux défilés de haute-couture.

Racontez-nous vos études à l’Université de Toulouse II-Le Mirail…

Ma passion, depuis toute gamine, c’est la mode, les maisons de couture et les belles robes. J’ai été biberonnée à Vogue. Je viens de Charente-Maritime. J’y ai passé un Bac L. En 2005, j’intègre l’hypokhâgne du lycée Saint-Sernin. A l’issue de mon hypokhâgne, j’obtiens une équivalence, me retrouve en deuxième année de deug d’histoire. Les cours en amphi, cela été un peu un choc moi. Je ne me voyais pas dans l’enseignement, passer mon CAPES par exemple.  C’est vraiment par hasard en voyant une affiche à l’UFR que j’ai eu une révélation. J’ai été séduite par la licence pro Images et Histoire. L’approche m’a convaincue d’entrée ! Je me suis renseignée de suite au secrétariat et j’ai passé la sélection.

Qu’est-ce qui vous a séduit dans cette formation ?

La polyvalence et le côté très professionnalisant. Il faut savoir qu’on travaille de façon très intensive pendant cette licence mais c’est passionnant ! Les matières dispensées d’abord : histoire, histoire de l’art, sémiologie, études sur le cinéma et j’en passe…Au-delà d’un savoir purement universitaire stricto sensu, on nous enseigne aussi des connaissances très pratiques grâce à l’intervention d’intervenants professionnels. On apprend à faire de la conduite de projet, à mettre en place un budget, à affiner notre projet professionnel. On nous considère comme de futurs travailleurs en nous confrontant à la réalité du monde du travail. Ca a été ma meilleure année universitaire ! J’ai ressenti beaucoup de solidarité dans notre promo. Il y a une vraie émulation intellectuelle et culturelle entre nous.  J’avais un projet très particulier, par rapport aux autres, je ne voulais que travailler dans la mode. Les enseignants ont respecté ce projet et mon identité. J’ai beaucoup apprécié.

Etes-vous parvenue à travailler dans la mode ?

Oui, j’ai décroché mon stage chez John Galliano. C’était mon rêve ! Je dois dire que j’ai reçu un coup de pouce décisif d’un des intervenants professionnels de la formation. Lors de sa venue dans la formation, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion pour lui demander un contact. Et de fil en aiguille, j’ai réussi à décrocher ce stage à Paris. J’étais assistante patrimoine en charge de l’inventaire des collections privées de John Galliano, ses photos, les tissus qu’il collecte etc. Bref, toutes ses sources d’inspiration. Ce furent 3 mois de stage entre rêve et travail acharné. A l’issue de ce stage, je suis restée dans la mode, j’ai pu travailler chez Christian Dior Couture comme assistante aux relations extérieures. Puis j’ai travaillé au musée Christian Dior à Granville en Basse-Normandie. J’ai fait de tout, des relations publiques, j’ai été commissaire d’exposition, médiatrice culturelle.  Aujourd’hui, je suis entre deux jobs. J’ai envie de faire autre chose, moins dans la conservation et l’archivage plus dans l’événementiel et les relations publiques, mais toujours dans la mode. Et pourquoi pas à l’étranger ?

Un conseil pour ceux qui seraient tentés par la licence pro Images et Histoire ?

Je leur dirai : foncez !!! C’est une formation très riche et si l’on est créatif et que l’on aime l’histoire on y trouve son compte. On nous donne des bonnes bases dans une tonne de domaines : l’informatique, la création de site web... Et puis c’est une formation qui donne confiance en soi et nous permet d’être nous-mêmes. Elle ouvre beaucoup de portes et est très enrichissante d’un point de vue humain. Tous les gens que j’ai pu y rencontrer, étudiants comme enseignants, je les garde dans mon cœur.
 
Propos recueillis par Alexandra Guyard, chargée de la communication, Université de Toulouse II-Le Mirail