Marion Lagravère, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 21 mai 2012 Mis à jour le 26 octobre 2018

De LEA au journalisme, parcours de Marion Lagravère, 26 ans, diplômée de l’UTM en 2006.

Racontez-moi votre parcours universitaire…

Je suis Gersoise. J’ai atterri à l’Université de Toulouse II-Le Mirail après un bac ES spécialité maths. C’est ma prof d’anglais de terminale qui m’a décidé à faire Langues Etrangères Appliquées. Déjà, je voulais faire journaliste. Et faire des études universitaires, c’est toujoursune bonne base quoi qu’il arrive. J’aimais beaucoup l’économie et les langues. Je garde surtout un excellent souvenir de l’espagnol. J’ai énormément progressé grâce à des professeurs passionnés, Messieurs Fraga et Yañez entre autres. Au début, j’étais un peu perdue, bien sûr, en venant du lycée mais j’ai rapidement pris mes marques. En LEA, nous avions beaucoup d’heures de cours.  En 3ème année, nous étions un petit groupe à avoir choisi l’économie comme spécialité. Nous étions une petite trentaine, c’était très appréciable. Je suis sortie diplômée de l’UTM en 2006. Après j’ai embrayé sur une licence d’info-com à Paul Sabatier, où j’ai appris  les rudiments de la presse (économie des médias, droit etc.). Cette année m’a permis de faire mon premier stage aux Infos générales à la Dépêche du Midi.  Enfin, j’ai été diplômée d’une école de journalisme à Grenoble.

Aujourd’hui avez-vous réalisé votre rêve d’être journaliste ?

Oui tout à fait. Je suis pigiste dans plusieurs médias sur Toulouse. Je travaille pour France Bleu Toulouse et au Parisien. Pour le Parisien, je dois rechercher des idées de sujets dans toute la région, les proposer à Paris, et si ça plait, les vendre ! Pour France Bleu je remplace les journalistes titulaires quand ils sont absents. Je fais des reportages sur le terrain, mais je présente aussi parfois les journaux. Dans l’idéal, j’aimerais continuer à travailler en radio. C’est mon coup de cœur mais je profite de toutes opportunités qui s’offrent à moi dans le journalisme.

Que vous apporte votre diplôme de LEA dans votre pratique professionnelle et quels conseils donneriez-vous à des étudiants qui voudraient faire LEA ?

Avoir fait LEA m’aide au quotidien, de part la culture générale que ça m’a apporté notamment en économie même si les études y sont très intenses. Aujourd’hui, je me sers aussi des langues dans mes interviews. Pas plus tard qu’il y a quelques semaines, j’ai d’ailleurs fait un reportage sur la trufficulture dans le Lot et grâce à mon anglais, j’ai interviewé une Américaine. LEA c’est de toute façon une filière très ouverte. Mais il ne faut pas y aller par défaut. Il faut être passionné et beaucoup de travail personnel y est demandé !

Propos recueillis par Alexandra Guyard, chargée de communication, Université de Toulouse II-Le Mirail