Mathilde Oriol, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 15 décembre 2016 Mis à jour le 26 octobre 2018

Diplômée d’une licence langue et culture japonaises dans le cadre d’une reprise d’études, Mathilde Oriol travaille aujourd’hui dans le secteur du tourisme au Japon.

Pourquoi avoir choisi l’Université Toulouse – Jean Jaurès ?

Rien de bien original.
Je suis née et ai grandi à Toulouse, après des études secondaires dans cette même ville, c’est naturellement que mon choix s’est porté sur une université à Toulouse. C'était le choix qui m’a semblé le plus simple.

Aviez-vous un projet professionnel ou des attentes particulières au moment du choix de vos études ?

Mon compagnon et moi-même étions partis vivre un an en Australie en 2011. Avant de rentrer en France, nous avions décidé de passer 3 mois au Japon pour visiter ce pays. En repartant, nous nous sommes dit qu'il fallait que l'on y revienne travailler. Je n'avais pas de projet professionnel très clair à l'époque mais je voulais tester un autre marché du travail. Et pour cela, apprendre le japonais.

Quel(s) souvenir(s) gardez-vous de vos études ?

De manière générale, un bon souvenir. La première année a été plus dure que les autres mais en avançant, les cours sont devenus plus intéressants et les professeurs plus disponibles.

Quelle est votre activité professionnelle aujourd'hui ? Qu'est-ce qui vous a amené à cette dernière ?

Je travaille dans une agence réceptive (compagnie qui fait le lien entre les agences de voyage à l'étranger et les fournisseurs sur le terrain). Pendant 3 ans avant de venir au Japon, j'organisais déjà des voyages pour des amis (et des inconnus grâce au bouche à oreille). Je n'avais jamais travaillé dans le tourisme avant mais j'ai bien trouvé ma place au sein de cette compagnie à Tokyo.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler pour cette compagnie ou dans le secteur du tourisme ?

Je voulais m'y essayer parce que je voulais "construire des ponts" entre la France et le Japon, ouvrir un peu les portes et prouver aux touristes que le Japon n'est pas inaccessible et pas si cher. Du coup, j'ai postulé pour deux emplois dans deux entreprises différentes et j'ai rapidement eu des entretiens.

Selon vous, quelles qualités faut-il avoir pour entreprendre un parcours similaire au vôtre ?

Être persévérant et ne pas avoir peur de faire certains sacrifices (vie sociale quasi inexistante). Le fait que nous ayons fait ce parcours à deux, mon compagnon et moi-même, nous a sûrement beaucoup aidé (soutien, entraide...).

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant de l’université souhaitant s'engager dans une activité similaire vers la même activité ?

Bien réfléchir aux débouchés. Les études de japonais en elles-mêmes ne débouchent pas forcément sur un large choix de métiers à part l'enseignement et la traduction. Alors, pourquoi ne pas suivre un autre cursus en parallèle, ou éventuellement un cursus LEA pour avoir une formation plus business, marketing...

J'avais de l'expérience en arrivant ici (nous avions géré un hôtel à Sydney) et je parlais déjà très bien l'anglais. Dans le cadre de mon travail, j'utilise le français, l'anglais et le japonais... C'est toujours utile d'avoir plusieurs cordes à son arc.

Propos recueillis par Marguerite Boulle, service communication.