Le premier E-m@g de l’année, publié alors que nous sommes heureusement encore en janvier, est une parfaite occasion pour que j’adresse tous mes vœux à celles et ceux à qui je n’ai pas encore souhaité une bonne année de vive voix. J’espère que 2025 sera douce et donnera à tous et toutes l'occasion de réaliser leurs projets les plus chers. J’espère aussi qu’elle permettra à notre recherche de continuer à s’épanouir, à prouver son dynamisme et à contribuer, en innovant toujours plus, aux transitions parfois difficiles qui s’annoncent.
Cette édition de l’E-m@g est, une fois de plus, d’une grande richesse. Elle interroge la place des experts scientifiques dans la société et ses évolutions. Que ce soit dans le cadre des journées « Faire écologie : un rendez-vous pour penser la ville de demain » (du 7 au 9 février aux Halles de la Cartoucherie), ou au travers des recherches présentées dans le nouveau numéro d’O'delà du labo sur la place des experts (dans la prise de décision ou les médias), il apparaît que la recherche s’inscrit résolument dans la cité et que notre université est bien « Univers-Cité » pour reprendre les termes qui définissent la marque de notre établissement dans le Contrat d’Objectifs, de Moyens et de Performance 2025-2027 en négociation avec le ministère.
Ce numéro de l’E-m@g montre aussi, de nouveau, les vertus de l’interdisciplinarité. Les archéologies contemporaines, qui font intervenir, aux côtés des archéologues, historiens, archivistes, géographes, mais aussi les liens entre arts et philosophie, entre littérature et musique, toutes ces recherches au carrefour des disciplines témoignent de la fertilité de ces regards croisés.
Interdisciplinarité et liens science et société sont aussi des points d’attention particulière du programme TIRIS. Assistez à la journée organisée le 13 février sur notre campus pour sensibiliser et aider au montage de projets dans le cadre des appels TIRIS Co-recherche et Brave New Innovation.
Ne manquez pas non plus la journée « Infodays ERC en action dans les SHS » qui aura, elle aussi, lieu dans nos murs le 6 février et qui a pour objectif de nous aider au montage des grands projets européens. Et sans doute aussi de contrer le mythe que les ERC sont seulement pour les autres, comme le programme MAP (Mapping Ancient Polytheisms) l’a parfaitement démontré.