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Archéologies contemporaines...
Publié le 28 janvier 2025 – Mis à jour le 28 janvier 2025
Un séminaire le mois prochain nous donne l'occasion de faire le point sur cette discipline plutôt méconnue
Gwenaël Mercé et Patrice Georges-Zimmerman, appartenant à l’équipe TERRAE du laboratoire d’archéologie TRACES, organisent le 14 février un séminaire autour de l’archéologie contemporaine
Depuis quelques années, les archéologues ne fouillent plus seulement les vestiges (très) anciens. Ils traitent avec les mêmes méthodes le passé récent, voire très récent.
La découverte de sépultures de la Première Guerre mondiale sur des sites en voie d’aménagement a ancré la nécessité de les étudier dans le cadre de l’archéologie de sauvetage puis préventive.
Ce mouvement, engagé il y a plus de 40 ans et consolidé depuis le Centenaire de ce conflit, notamment grâce aux chercheurs de l’Inrap, est à l’origine d’une attention grandissante quant à l’archéologie du monde contemporain, champ déjà largement exploré et conceptualisé par les chercheurs anglo-saxons.
Ces dernières décennies, même si l’archéologie de la violence et des conflits contemporains a toujours une part prépondérante dans cette approche, y compris loin des zones de combat, nous avons assisté à une diversification des sujets.
Au côté des autres sources historiques (archives écrites, cartographiques, iconographiques, audiovisuelles…), les « archives du sol » ont démontré leur capacité à livrer des connaissances inédites sur les pratiques sociales des périodes les plus récentes de notre histoire.
Les échanges interdisciplinaires indispensables et toujours plus denses entre archéologues, historiens, archivistes, géographes et autres permettent un affinement des questionnements et problématiques comme un enrichissement du discours historique.
Envie d'en savoir plus ? Découvrez le programme du séminaire dédié (14 février).
Depuis quelques années, les archéologues ne fouillent plus seulement les vestiges (très) anciens. Ils traitent avec les mêmes méthodes le passé récent, voire très récent.
La découverte de sépultures de la Première Guerre mondiale sur des sites en voie d’aménagement a ancré la nécessité de les étudier dans le cadre de l’archéologie de sauvetage puis préventive.
Ce mouvement, engagé il y a plus de 40 ans et consolidé depuis le Centenaire de ce conflit, notamment grâce aux chercheurs de l’Inrap, est à l’origine d’une attention grandissante quant à l’archéologie du monde contemporain, champ déjà largement exploré et conceptualisé par les chercheurs anglo-saxons.
Ces dernières décennies, même si l’archéologie de la violence et des conflits contemporains a toujours une part prépondérante dans cette approche, y compris loin des zones de combat, nous avons assisté à une diversification des sujets.
Au côté des autres sources historiques (archives écrites, cartographiques, iconographiques, audiovisuelles…), les « archives du sol » ont démontré leur capacité à livrer des connaissances inédites sur les pratiques sociales des périodes les plus récentes de notre histoire.
Les échanges interdisciplinaires indispensables et toujours plus denses entre archéologues, historiens, archivistes, géographes et autres permettent un affinement des questionnements et problématiques comme un enrichissement du discours historique.
Envie d'en savoir plus ? Découvrez le programme du séminaire dédié (14 février).