Présentation du projet "Espagnol Jeunes Talents"

Publié le 2 février 2015 Mis à jour le 16 mars 2015

Au moment où l’articulation entre enseignement et recherche devient l’une de nos priorités, nous proposons un parcours « Jeunes talents » (PJT) en Licence LLCER d’études hispaniques et hispano-américaines. La différence principale entre ce parcours et l’existant sera un volume accru d’heures de cours (hors maquette) et activités para-académiques visant une professionnalisation graduelle en étroit rapport avec la recherche.

Public visé : les détenteurs d’un Bachibac, ceux qui auront suivi des parcours « international » ou « européen » ; les étudiants en parcours traditionnel faisant la demande.

La structure globale est envisagée de la façon suivante : 

L1

Socle commun de connaissances et initiation à la recherche

L2

Spécialisation partielle et approfondissement de connaissances recherche

L3

Spécialisation partielle ou totale

L1, L2 et L3 Formation parallèle

 

L1 : Socle commun de connaissances

Toutes les UE de première année seraient suivies par les étudiants en parcours JT à quelques exceptions près. Dans l’UE1 les 2 parties consacrées à l’apprentissage des conjugaisons en laboratoire et de la grammaire par des exercices systématiques seraient remplacées par des cours portant sur des aspects linguistiques déjà en contexte dans une culture bien identifiée. L’apprentissage en laboratoire sera encouragé en autoformation. L’UE4 de compétences professionnelles et savoirs disciplinaires serait orientée vers un premier travail d’initiation à la recherche en civilisation, littérature et image, tandis que l’UE7 d’accompagnement de projet serait également réorientée vers le disciplinaire en collaboration avec des professionnels (voir formation para-académique). Au départ, pour sa formation initiale à l’UT2, l’étudiant du parcours aurait donc le même volume d’heures que les étudiants en parcours traditionnel (EPT), mais serait amené à en faire plus.

 

L’idée de départ serait d’organiser les cours à partir de trois modèles : CM, cours « séminarisés », et accompagnement personnalisé.

a) Pour ce qui est du CM les cours avec la licence T seraient mutualisés ;

b) Pour les cours de type TD, en langue, il conviendrait de pouvoir former des groupes de 15 à 20 étudiants (maximum 25), où les contenus seraient dispensés à la manière d’un séminaire, avec une très forte participation (production orale que de la production écrite). Si une UE parcours traditionnel dispose par exemple de trois groupes, un groupe pourrait être réservé aux étudiants JT (tout dépend du nombre d’inscrits, mais le maintien dans les cours d'un effectif réduit serait un facteur d’attractivité et de réussite).

c) Chaque étudiant serait sous « l’œil bienveillant » d’un enseignant qui selon sa spécialité pourrait assurer un accompagnement par le biais d’un entretien mensuel afin de revoir le travail en détail et constituer déjà une relation de confiance intellectuelle.

 

L2 : Spécialisation partielle

 

À partir de la deuxième année, l’étudiant pourrait commencer à orienter ses choix stratégiques et préférences en fonction des champs de formation qui lui sont proposés. Nous pourrions par exemple concevoir qu’à partir du S3, l’étudiant se décide à suivre son parcours essentiellement en civilisation plutôt qu’en littérature.

En traduction l’UE12serait modifiée pour non plus proposer des exercices de thème et de version mais pour avoir une initiation à la traductologie préparant le travail à fournir en S6 en UE20.

L’UE11 viendrait compléter le S1 en proposant un approfondissement de la pratique de la recherche en civilisation, littérature et image tandis qu’au S4, l’UE15 serait l’espace où l’étudiant, aidé par son tuteur en complément de l’UE, devra rédiger un premier dossier sur une thématique de son choix en mettant en évidence les espaces creux où pourrait se glisser une nouvelle recherche.

 

L3 : Spécialisation partielle ou complète

 

L’UE20 proposerait au groupe d’étudiants de fournir la traduction d’une œuvre littéraire courte (conte, nouvelle), avec l’aide de l’auteur-e choisie par échange internet. Des logiciels TAO pourraient être intégrés à la formation.

Cette UE donnerait donc lieu à la publication de la traduction d’une œuvre courte d’un-e auteur-e.

L’UE19 serait un atelier d’écriture, sous la tutelle d’un-eécrivain-einvité-e ou d’un enseignant plubliant des œuvres littéraires.

L’UE23 offrirait à l’étudiant la possibilité de faire un stage dans une structure faisant partie du champ culturel et social en rapport avec les métiers du livre et de l’écriture (journalisme, édition, publication, librairie, etc.).

 

 

Formation para-/péri-académique parallèle.

 

Le parcours JT ne se limite pas aux seuls enseignements traditionnels de notre discipline mais vise aussi à proposer en parallèle une formation autant pratique que théorique. La licence PJT sera construite en étroite collaboration avec d’autres structures de notre université ou d’autres centres de formation.

a) Un séminaire de recherche ouvert à tous les usagers et personnels a été créé en 2014 au Département d’Espagnol. La fréquentation de ce séminaire sera rendu obligatoire aux étudiants JT et ils seront amenés à y participer à différents stades de leur cursus, soit en présentiel, soit en ce qui concerne l’organisation, soit en tant que « conférenciers » avec des premières tentatives de recherche sur des sujets ciblés qui pourront fournir la matière pour l’UE15. Leur participation sera évaluée et notée.

b) Séjour à l’étranger obligatoire : selon les modèles observés dans d’autres départements, notamment le DEMA, un séjour en milieu hispanophone d’une durée de 12 semaines sera exigé pour l’obtention du diplôme. Les modalités exactes restent à définir mais les possibilités offertes par Burgos, Madrid (CEUM), Erasmus et l’Assistanat seront bien sûr exploitées.

c) Formation à la rédaction de mémoires : une formation technique sera proposée aux étudiants sur la rédaction matérielle de leurs travaux (UE 07, 15 et 19)

d) Documentation : en collaboration avec le CADIST et le CRL des formations sur l’utilisation des fonds de l’Université seront développées dans le cadre des cours « séminarisés », dans le séminaire du département et par une série de journées ad hoc qui pourront être complétées par le stage de l’UE 23.

e) Visioconférences : une série de visioconférences avec des universités ou professionnels sera organisé avec une périodicité variable

 

Objectifs :

Le but de cette formation serait d’orienter de façon graduelle les étudiants vers une maîtrise de base d’un domaine qu’ils pourraient par la suite poursuivre en Master Recherche ou MEEF ou éventuellement en doctorat, car ils auraient suivi la plupart des enseignements d’un parcours T.

Le contact avec d’autres mondes professionnels et techniques aurait l’avantage de sensibiliser l’étudiant à d’autres voies à l’issu de ses études.