Delphine Viriot, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 28 février 2012 Mis à jour le 26 octobre 2018

Diplômée de master 2 en psychologie de l’UTM, Delphine Viriot est psychologue à la NephroCare Occitanie.

Quel est votre parcours ?

Mon parcours est un peu atypique. Je n’ai pas le baccalauréat. J’ai d’abord été pendant quelques années éducatrice spécialisée après avoir eu un BEP puis un Brevet de Technicien Agricole et passé le concours d’Éducateur à Reims.

Entre 2000 et 2002, j’ai multiplié les petits boulots à Toulouse puis demandé une équivalence en psychologie pour entamer des études à l’université en psychologie/santé.

Je dois dire que j’ai été bien épaulée et accompagnée par l’université. J’ai commencé mon DEUG en 2002 et j’ai poursuivi normalement mes études jusqu’à l’obtention de mon master 2 en 2007.

Le Service d’Enseignement à Distance m’a également beaucoup aidée pour la Licence et j’ai pu bénéficier d’un Fongecif partiel pour le master.

Aujourd’hui, je suis titulaire d’un master 2 professionnel en psychologie de la santé.

Je suis très satisfaite de mes études à l’université du Mirail qui m’ont permis de hausser mon niveau de qualification.

Aujourd’hui que faites-vous ?

Aujourd’hui, je suis employée à plein temps par NephroCare Occitanie, centre néphrologique appartenant au groupe NephroCare (NB : NephroCare est une société spécialisée dans la prévention et le suivi des maladies rénales à tous les stades d’évolutions ainsi que le traitement par dialyse des patients insuffisants rénaux chroniques). J’y suis rentrée en qualité d’éducatrice spécialisée avant l’obtention de mon Master professionnel en Psychologie de la Santé.

Après mon diplôme, j’ai gagné en responsabilités, aujourd’hui je suis psychologue et en plus de mon travail auprès des patients, je suis responsable du pôle médico-social et du service d'éducation thérapeutique. J’ai un statut cadre et des possibilités d’évolution de carrière intéressantes au sein du groupe.

Les études m’ont ouvert un champ des possibles tout autre, notamment la coordination des activités psychosociales et éducatives de l'ensemble des centres du groupe.

Quels souvenirs gardez-vous de l’UTM ?

Beaucoup de travail! Surtout les premières années de licence, où le contenu est très dense et exclusivement théorique. Il est difficile de tout concilier, travail, famille et études. Je ne saurais trop conseiller aux étudiants qui choisissent l’enseignement à distance, d’aller aux regroupements pour ne pas rester isolé.

Mes années master ont été très épanouissantes. Je garde le souvenir d’une grande solidarité entre les étudiants, malgré le fait que la filière soit sélective puisque nous n’étions que 25 en master 2.

Avec les enseignants, les relations étaient soutenues. En plus des connaissances, ils nous transmettaient les valeurs du métier. Nous étions considérés comme de futurs confrères et consœurs, avec une très grande confiance et du partage d’expérience.

Propos recueillis par Alexandra Guyard, chargée de la communication de l’Université de Toulouse II-Le Mirail