Hugo Cailhol, zoom sur un ancien étudiant

Publié le 9 novembre 2018 Mis à jour le 9 novembre 2018

Hugo Cailhol est diplômé en master 2 de psychologie. C'est aussi un ancien sportif de haut niveau de l'UT2J en canoë.

Hugo Cailhol, présentez-vous en quelques mots…

Je m’appelle Hugo Cailhol, j’ai été étudiant à l’UT2J en psychologie pendant 5 ans, et durant tout ce temps j’ai été sportif de haut niveau en canöe slalom.

Pourquoi le choix de la psychologie et de l’UT2J ?

Cela fait suite à une réorientation. J’ai fait un sport-étude au lycée à Toulouse puis je me suis orienté en STAPS, Lors de mon passage en fac de sport, et aussi du fait de ma pratique sportive, j’ai rencontré des psychologues. Suite à ces rencontres, je me suis dit que ça me plairait bien de faire ça. Je trouvais que les débouchés étaient très variés. J’étais en L2 STAPS quand j’ai décidé de me réorienter vers le cursus de psychologie, donc à l’UT2J, où j’ai retrouvé mon binôme Nicolas Scianimanico, avec qui j’ai pratiqué le canoë.

Vous et Nicolas, vous vous connaissiez avant d’être à l’UT2J ?

Notre parcours dans le sport est un peu compliqué, on faisait tous les deux du monoplace, et c’est assez tardivement qu’on s’est mis en biplace ensemble. On était déjà très potes, on a fait nos sélections juniors en équipe de France ensemble, ainsi que des compétitions, mais chacun de son côté, sans être adversaires car lui faisait du canöe et moi du kayak. Puis il y a eu un moment où on a tous les deux eu moins de résultats et on a essayé de se mettre en biplace. Ça a vite bien marché, on a beaucoup progressé jusqu’à ne faire plus que ça pendant deux ou trois saisons. Le pic de notre carrière c’était en 2016, quand on a visé la sélection olympique. Cela faisait trois ans qu’on pratiquait le biplace ensemble, ce qui est peu pour un équipage de biplace. Malgré notre faible expérience on n’est pas passé loin de la sélection, on a fini remplaçants pour les Jeux de Rio.

Aujourd’hui vous avez fini vos études de psychologie, comment se passe votre insertion professionnelle ?


J’ai fini mes études il y a deux ans. Pour le moment j’ai eu plusieurs expériences assez variées, par exemple en psychiatrie, ainsi qu’au sein d’une association, toujours sur des contrats courts. Je suis très content de la manière dont ça se passe. Je n’ai pas envie de chercher ailleurs qu’à Toulouse, c’était lié à mon sport et aujourd’hui c’est un choix de vie. En ce moment, je travaille au CREPS de Toulouse, une institution dédiée aux sportifs de haut niveau, ce qui me permet de lier mes deux passions.

Et que devient votre carrière sportive ?

J’ai arrêté complètement en mai, dans un contexte un peu particulier parce que le biplace est sorti du programme olympique. On l’a su dès fin 2016, mais on a quand même participé aux championnats du monde en 2017, c’était une super course pour une dernière ! J’ai alors décidé de refaire une saison de monoplace, mais les résultats ont été en dessous de mes attentes, c’est devenu difficile de garder la motivation en même temps que je voulais m’insérer professionnellement. En mai, j’ai donc décidé de tourner la page.

Sur la vie à l’université, quels souvenirs gardez-vous ?


La vie d’un sportif de haut niveau à la fac, ça va vite. J’arrivais en vélo pour le début du cours ou en retard si je sortais d’un entrainement, et je repartais tout de suite après pour un entrainement ou d’autres obligations. On est donc peu intégré à la fac. J’ai beaucoup aimé mon année de Master 2 car ça m’a permis de retrouver une promo et de nouer des relations, on était que 25. Ce que j’ai vraiment apprécié au Mirail, c’est l’accompagnement que j’ai eu avec Jean-Luc Bretdiba, mon tuteur que je remercie chaleureusement, qui m’a aidé à gérer tout le côté administratif, les retards, organiser des examens de remplacement. Globalement tous les enseignants voyaient le côté double projet comme une plus-value, et étaient toujours disposés à trouver des aménagements pour moi et faire en sorte que je puisse répondre aux attentes, jusqu’au Master 2 où il y a un volume de cours important et un stage.

Propos recueillis par Xavier Regnier (étudiant M2 histoire de l’UT2J)