Sigrid Gomez-Painter, zoom sur une ancienne étudiante

Publié le 6 décembre 2011 Mis à jour le 26 octobre 2018

Sigrid Gomez-Painter a étudié au CETIM (Centre de Traduction, Interprétation et Médiation Linguistique) entre 2004 et 2008.

Elle travaille comme interprète pour la Société Coopérative de Production Interpretis.

Qu’est-ce qui vous a conduit à vous inscrire au CETIM ?

Il y a deux raisons principales qui m’ont poussée à m’inscrire au CETIM. La première, c’est la situation géographique. Avant la création du CETIM (IUP Traduction-Interprétation à l’époque), il était nécessaire d’aller à Paris pour suivre une formation d’interprète en langue des signes réputée. La seconde, c’est l’intégration de l’anglais au cursus (ce qui est unique en France en ce qui concerne les formations d’interprètes en LSF), langue pour laquelle j’ai toujours éprouvé un grand intérêt.

Selon vous, quels sont les éléments qui font la richesse de la formation proposée par le CETIM ?

Selon moi, les éléments qui font la richesse de la formation sont les suivants : des effectifs de classes réduits ; une grande disponibilité de la part des équipes enseignante et administrative ; la diversité des matières abordées et des intervenants ; des projets de travail concrets (sous-titrage, surtitrage, traduction, …) ; la combinaison linguistique anglais-langue des signes (qui est rare en France chez les interprètes en LSF et qui m’a amenée, dans le cadre de mon travail, à me déplacer à l’étranger).
 
Pourriez-vous nous parler des expériences professionnelles auxquelles vous avez eu accès au CETIM ?

L’expérience professionnelle qui a marqué mon parcours au CETIM est incontestablement l’année de contrat de professionnalisation en Master 2. Lors de cette année, j’étais en alternance étudiante au CETIM et salariée d’Interpretis, service d’interprètes en langue des signes structuré en SCOP (Société Coopérative de Production) et situé à Toulouse. Ce fut pour moi une chance exceptionnelle, une expérience riche et une transition tout en douceur entre le monde des études et celui de la vie active.

Une fois le diplôme obtenu, vous a-t-il été facile d’intégrer le monde du travail ?

J’ai été embauchée à Interpretis à l’issue de mon contrat de professionnalisation en 2008. Je suis aujourd’hui salariée en CDI et associée au sein de cette même structure.

Quel est votre meilleur souvenir de votre formation au CETIM ?

Mon meilleur souvenir… Sans aucun doute l’ambiance bienveillante. J’en profite pour remercier tous les acteurs de la formation, que ce soit pour le plaisir évident qu’ils ont eu à transmettre, leur disponibilité ou leur dévouement. Mes anciens camarades aussi, pour la solidarité et les liens d’amitié que j’ai tissés avec nombre d’entre eux.

Propos recueillis par Carole Fillière et Elise leroy