Virgile Endrigo, zoom sur un ancien étudiant

Publié le 9 mars 2017 Mis à jour le 26 octobre 2018

Diplômé d'une licence professionnelle de l’UT2J, Virgile Endrigo exerce aujourd’hui des responsabilités au sein d’un établissement bancaire.

Pourquoi avoir choisi l’Université Toulouse – Jean Jaurès ?

J’ai toujours été passionné par l’impact des images dans l’Histoire. À l’époque, je venais de terminer un DUT Info-Com par un stage à l’Institut National de l’Audiovisuel qui m’avait convaincu de l’intérêt de lier ces deux notions. La licence professionnelle Images et Histoire, que proposait alors l’UT2J s’imposait donc comme une évidence…

En arrivant, j’espérais découvrir l’histoire des images à travers les âges, apprendre à les décrypter, à les analyser, à les comprendre. Nous vivons dans un monde rempli d’images, fixes ou animées, et il était important pour moi de connaître l’évolution de ce média qui prend, au fil du temps, une importance de plus en plus considérable. J’attendais donc de cette licence pro qu’elle m’arme pour mieux appréhender ce monde d’images !

Parlez-nous de vos études à l’université : vie quotidienne, enseignement…

Cette dernière année d’étude, à Toulouse, a sans doute été la plus riche… Sur tous les plans ! Nous étions peu nombreux, une quinzaine, tous d’univers et d’horizons différents, venant des quatre coins de la France pour une dernière année estudiantine. Des liens se sont vite créés et nous sommes rapidement devenus une petite famille !

Avec l’équipe enseignante aussi les effets d’un groupe resserré se sont fait sentir. La variété des matières et la diversité des professeurs ont été appréciées par tous. Cette sensation de jongler en permanence entre des enseignements très concrets (droit, gestion de projet, logiciels de PAO…) et des sciences humaines (Histoire, cinéma, art…) apporte à la fois une rigueur dans l’analyse et une ouverture d’esprit dans l’approche. Cette faculté demeure un des principaux points forts des formations de l’UT2J !

Quelle profession exercez-vous aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je suis responsable des partenariats pour un établissement bancaire. J’entretiens ou je développe des relations avec des chambres consulaires, des syndicats professionnels, des consortiums d’entreprises ou encore des pôles de compétitivité. Je gère aussi l’activité de sponsoring auprès des clubs de sports et m’occupe de mécénat pour des festivals ou des projets culturels et éducatifs. Pour faire simple je m’occupe de l’image de la banque auprès de ses partenaires. On est toujours sur l’image, pas dans celle qu’on analyse mais dans celle qu’on véhicule. Quand on connaît le poids de l’image et que l’on sait s’en servir, passer de l’un à l’autre devient très intéressant !

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants intéressés par votre parcours ?

Tout d’abord il faut être conscient que les débouchés sur des emplois liés de très près à l’iconographie ne sont pas très nombreux. En revanche, si vous savez vous adapter et être curieux, vous vous rendrez vite compte que ce type de formation pluridisciplinaire offre suffisamment de cordes à votre arc pour trouver une place agréable dans le monde du travail. Si vous choisissez une formation professionnelle, elle sera, pour beaucoup d’entre vous, votre ultime année universitaire, profitez-en pour tisser des liens avec les différents intervenants professionnels et ainsi arriver dans le monde du travail avec un réseau solide. Et enfin, Toulouse est une ville formidable pour finir ses études, alors amusez-vous, sortez, découvrez, c’est aussi comme ça qu’on apprend !

Propos recueillis par Marguerite Boulle, service communication.