Intelligence artificielle : des débouchés pour les diplômés en SHS

Publié le 28 mars 2019 Mis à jour le 9 avril 2019

Les profils en traitement automatique des langues sont particulièrement recherchés. Rencontre avec l’entreprise Inbenta qui a recruté plusieurs anciens étudiants.

Née en 2005 à Barcelone, regroupant 200 collaborateurs dans 8 pays, Inbenta propose des solutions technologiques sur les sites web de type chatbot (ouverture de fenêtre de conversation permettant un échange entre un robot et l’utilisateur) ou foire aux questions dynamiques, permettant notamment aux entreprises d’assurer une première interface pour répondre aux questions pratiques posés par leurs clients (horaires, demandes de devis ou de tarification).

Ceci permet ainsi aux services clients de gagner du temps. L’innovation est au cœur de l’entreprise dans un secteur encore jeune et en pleine évolution.

Ouverts en 2012, les bureaux français d’Inbenta sont localisés à Toulouse. S’y croisent des commerciaux, une équipe de production avec des linguistes, des chefs de projets et des développeurs web, sans oublier les fonctions supports (RH, comptabilité etc.).

En France, l’entreprise s’est positionnée sur le secteur des banques et des assurances, même si Inbenta ambitionne de se développer en explorant le secteur du tourisme, des télécoms ou de l’énergie, comme l’explique Alexis Zarour, responsable marketing d’Inbenta à Toulouse.

Les compétences techniques des diplômés en linguistique y sont particulièrement appréciées, comme en attestent autant Manon Quintana, responsable RH de l’entité, elle-même linguiste de formation, que Laurie Planes, responsable du pôle linguistique et diplômée de l’UT2J du master ECIL (Ergonomie Cognitive Ingénierie Linguistique), aujourd’hui master Sciences du langage | parcours LITL (Linguistique, Informatique, Technologies du Langage)

« Nous intervenons dans l’accompagnement des clients dans la construction de l’interface et dans la conception sémantique de la solution. Des compétences que j’ai acquises lors de mon passage à l’université, tout comme des facilités à travailler en autonomie», décrit cette dernière.

Au sein de cette start-up, soucieuse du bien-être de ses salariés (elle vient d’obtenir le label Great place to work), les carrières d’un diplômé en TAL peuvent évoluer vers d’autres fonctions, comme responsable de la veille technologique ou de la documentation. Inbenta recrute à bac + 3 (salaire 30 000 euros par an en moyenne).

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