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« L'Empire de la couleur, de Pompéi au sud des Gaules », la nouvelle exposition temporaire du musée Saint-Raymond ouvre ses portes le 15 novembre
Publié le 29 octobre 2014 – Mis à jour le 29 octobre 2014
Alexandra Dardenay, maître de conférences en art antique au laboratoire TRACES, est une des commissaires de l’exposition.
Cette exposition est un événement à plus d’un titre : Toulouse n’avait encore jamais organisé un tel regroupement de fresques antiques.
Les peintures romaines exposées proviennent de Rome, du golfe de Naples et des provinces romaines de Narbonnaise et d’Aquitaine. Des parois peintes de ce sud des Gaules, dont certaines ont été exceptionnellement remontées ou restaurées pour l’occasion, sont ainsi confrontées, de manière tout à fait inédite, à des « modèles » italiens dont les œuvres sont généreusement prêtées par le musée du Louvre et le musée archéologique national de Naples.
Durant l’Antiquité romaine, à l’image de nos préoccupations esthétiques contemporaines, chaque génération éprouvait le besoin de faire repeindre ses murs, selon la mode du temps. Mais la question sous-jacente de l’exposition demeure celle des ateliers et de la circulation de ces peintres-décorateurs qui ont permis la diffusion à très grande échelle des motifs, des grands tableaux mythologiques, des paysages ou des natures mortes, bien connus à Pompéi ou Herculanum. Ainsi peut-on constater, dans le sud des Gaules, d’un côté une grande fidélité et de l’autre une autonomie marquée à l’égard des décors élaborés en premier lieu à Rome, centre du pouvoir.
L'exposition montrera l'évolution de la peinture romaine dans le sud de la Gaule, de Cannes à Bordeaux, depuis son apparition jusqu'au IIe siècle de notre ère. Ces exemples seront confrontés aux « modèles » italiens, en particulier dans la perspective de l'assimilation et de l'interprétation des quatre styles pompéiens.
Parallèlement à cette évolution, l’exposition tentera de montrer, par la restitution d’une paroi peinte ainsi que par un film réalisé pour l’occasion, les techniques utilisées par l’artisan de l’Antiquité ainsi que les techniques de restauration contemporaines des décors peints.
Source :
Musée Saint-Raymond
En savoir plus
Les peintures romaines exposées proviennent de Rome, du golfe de Naples et des provinces romaines de Narbonnaise et d’Aquitaine. Des parois peintes de ce sud des Gaules, dont certaines ont été exceptionnellement remontées ou restaurées pour l’occasion, sont ainsi confrontées, de manière tout à fait inédite, à des « modèles » italiens dont les œuvres sont généreusement prêtées par le musée du Louvre et le musée archéologique national de Naples.
Durant l’Antiquité romaine, à l’image de nos préoccupations esthétiques contemporaines, chaque génération éprouvait le besoin de faire repeindre ses murs, selon la mode du temps. Mais la question sous-jacente de l’exposition demeure celle des ateliers et de la circulation de ces peintres-décorateurs qui ont permis la diffusion à très grande échelle des motifs, des grands tableaux mythologiques, des paysages ou des natures mortes, bien connus à Pompéi ou Herculanum. Ainsi peut-on constater, dans le sud des Gaules, d’un côté une grande fidélité et de l’autre une autonomie marquée à l’égard des décors élaborés en premier lieu à Rome, centre du pouvoir.
L'exposition montrera l'évolution de la peinture romaine dans le sud de la Gaule, de Cannes à Bordeaux, depuis son apparition jusqu'au IIe siècle de notre ère. Ces exemples seront confrontés aux « modèles » italiens, en particulier dans la perspective de l'assimilation et de l'interprétation des quatre styles pompéiens.
Parallèlement à cette évolution, l’exposition tentera de montrer, par la restitution d’une paroi peinte ainsi que par un film réalisé pour l’occasion, les techniques utilisées par l’artisan de l’Antiquité ainsi que les techniques de restauration contemporaines des décors peints.
Source :
Musée Saint-Raymond
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