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Les étudiant·es co-construisent une expo virtuelle

Publié le 12 novembre 2020 Mis à jour le 12 novembre 2020

Des étudiants en master et doctorants en histoire de l’UT2J encadrés par Anne Perrin Khelissa et Émilie Roffidal (Framespa) nous donnent à voir un pan méconnu du Siècle des Lumières.

Comment les artistes et les artisans étaient-ils formés au Siècle des Lumières ?

 C’est sur la base de ce questionnement et pour mettre en lumière un pan méconnu du patrimoine français que des chercheurs et étudiants de l’UT2J se sont mis en tête de réunir en un même lieu (virtuel..) une sélection d’œuvres issues du matériel pédagogique et de la production artistique des académies d’art et des écoles de dessin provinciales du XVIIIe siècle.

Un vrai tour de force puisque ces collections ont pour la plupart été dispersées sous la Révolution française, entre les musées des villes, les bibliothèques et d’autres fonds patrimoniaux telles que les écoles des beaux-arts.

Ce projet résulte d’un travail collectif associant recherche et formation, autour d’une équipe de jeunes étudiants en master et doctorants de l’Université Toulouse – Jean Jaurès et de leurs  encadrantes Anne Perrin Khelissa et Émilie Roffidal (Framespa), par ailleurs porteuses du programme de recherche ACA-RES (Les académies d’art et leurs réseaux dans la France préindustrielle). La réalisation numérique a été élaborée avec le concours de la direction des TICE de l’UT2J.

 Un programme de recherche toulousain sur les académies d’art françaises du XVIIIe siècle

 Le programme de recherche ACA-RES sur Les académies d’art et leurs réseaux dans la France préindustrielle se veut depuis sa naissance en 2016 un programme collaboratif.

L’Université Toulouse - Jean Jaurès, avec le soutien du Laboratoire Framespa, du Labex SMS Structuration des Mondes Sociaux et de différents départements du campus forme le cœur d’un projet ayant tissé des liens partout en France et en Europe. Parmi nos partenaires, le Centre allemand d’histoire de l’art et l’Institut national d’histoire de l’art.

Ayant pour sujet la formation des jeunes apprentis artistes et artisans au XVIIIe siècle, ACA-RES ouvre aussi une réflexion sur les réseaux et l’apport des Humanités numériques en sciences humaines.

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La parole à Tara Cruzol, une des étudiantes impliquée dans le projet

 Tara Cruzol est doctorante en histoire de l’art moderne à l’UT2J avec une thèse intitulée « De la pierre au papier, du ciseau à la plume : les écrits des sculpteurs entre 1700 et 1815 » (dirigée par Pascal Julien et Anne Perrin Khelissa)

 

Quelles ont été vos missions pour l'exposition virtuelle ?

Dans un premier temps, mes camarades et moi-même avons participé au dépouillement et à la collecte de documents. Ensuite avec Clémentine Souchaud, diplômée d’un Master en histoire de l’art moderne de l’UT2J, nous avons tenté de réaliser la vision de l’exposition proposée par nos encadrantes. Il a donc fallu créer l’armature du site et mettre en valeur le contenu sélectionné.

 

 Qu'est-ce que cela vous a apporté pour votre formation/votre recherche doctorale ?

Je dirais tout d’abord que ce fut une belle expérience de travail en équipe, ce qui est toujours un plus à l’heure actuelle sur un CV. Ensuite certaines tâches m’ont été accordées en fonction de mes domaines de recherche, ce qui m’a permis d’avancer sur ma thèse tout en récupérant des informations en vue de l’exposition. Et pour sûr une meilleure connaissance du fonctionnement des académies d’art au XVIIIe siècle et de ces principaux acteurs.

 

 Une trouvaille qui vous a marquée ?

Je ne pense pas que ce soit une trouvaille en particulier, mais j’ai été frappée par la richesse des œuvres d’art dont nous disposons à Toulouse. Finalement, nous en avions tellement que nous n’avons pas pu les mettre toutes sur le site de l’exposition virtuelle. C’est incroyable de voir à quel point cette ville a pu être un centre artistique si important à l’époque moderne.

 

Bravo aux autres étudiants de l’UT2J également impliqués dans le projet : Loïc Cabrita, Émilie Ginestet, Manon Migot, Mathilde Roy et Caroline Ruiz.

 Photo d'illustration : expo virtuelle/Acares