Autour de l’aïgat de juin 1875 dans le Sud‐Ouest de la France : quels apports des grandes crues du passé à la gestion actuelle du risque ?

Le colloque « Autour de l’Aïgat de 1875 dans le Sud-Ouest de la France », organisé par les laboratoires GEODE et LISST, entend commémorer, 150 après, l’inondation de juin 1875, tout en ouvrant les réflexions à d’autres territoires et d’autres événements remarquables, afin d’enrichir études comparatives et retours d’expériences. Ce colloque permettra de dresser un bilan des nombreux travaux menés en Europe dans le cadre de la géohistoire du risque depuis plusieurs décennies, à travers notamment la prise en compte de l’information historique dans les démarches actuelles de gestion du risque. Les organisateurs souhaitent également aborder la question des crues majeures selon une approche pluridisciplinaire, ouverte à la fois aux scientifiques et aux gestionnaires.

Les Toulousains ont été particulièrement éprouvés par l’inondation de 1875 : 208 victimes, 1200 maisons détruites et 3 ponts emportés. Ailleurs en France et en Europe, des inondations majeures émaillent l’histoire des fleuves et cours d’eau (Espagne, Suisse, Italie, Allemagne,…).  Aux USA, la crue du Mississippi en 1927, la plus dévastatrice de l’histoire, a fait l’objet d’une couverture médiatique à l’origine d’une « histoire culturelle totale ».

Plusieurs thématiques seront plus particulièrement abordées dans le colloque :

1-Que sait-on de la crue de juin 1875 dans le bassin-versant de la Garonne?
2-Que reste-t-il des crues remarquables aujourd’hui dans les territoires et les sociétés affectés ?
3-Est-il pertinent d’utiliser les crues rares anciennes pour la gestion actuelle et future des risques ?
4-Pourquoi et comment commémorer les crues exceptionnelles ?  
5-Comment vit-on aujourd’hui avec un risque d’inondation exceptionnel ?   

À travers ces différentes thématiques, l’organisation de ce colloque participe à la structuration d’un champ de connaissance scientifique autour de la géohistoire du risque. Il permet également les échanges et la collaboration forte entre scientifiques, décideurs, gestionnaires et habitants.

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