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Avec près de 300 connexions par jour, le 29ème Congrès préhistorique de France, organisé par le laboratoire TRACES fut un grand succès
Publié le 29 juin 2021 – Mis à jour le 29 juin 2021
Un cycle de conférences programmé à l’automne au Musée Saint-Raymond permettra de prolonger l’évènement.
Du 31 mai au 4 juin s'est tenue à Toulouse la 29e édition du Congrès préhistorique de France, la principale rencontre scientifique de Préhistoire à l'échelle nationale, qui se tient tous les quatre à six ans depuis plus d'un siècle sous l'égide d'une société savante, la Société préhistorique française.
Organisé par le laboratoire TRACES (UMR 5608) avec le soutien de l'UT2J, de la région Occitanie, du ministère de la Culture, du CNRS et de l’INRAP, l'événement s'est tenu entièrement en distanciel à cause des conditions sanitaires, mais il fut malgré tout un succès : plus de 800 inscrits, entre 250 et 300 personnes connectées chaque jour pour suivre 12 sessions ayant rassemblé 140 communications.
Le congrès avait cette année pour thème "Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques". Il s'agissait pour les préhistoriens de réfléchir à tout ce que nous ne retrouvons pas, à cette énorme part des sociétés passées dont nous n'avons que des traces en négatif : discontinuités spatiales et chronologiques, matériaux non conservés, pratiques sociales ne laissant pas de vestiges, lacunes documentaires… Sur des périodes s'étalant des plus anciens peuplements humains jusqu'à l'âge du Fer, et dans des contextes allant de la France à l'Asie du Sud-Est, les échanges ont été nombreux et riches. Ils déboucheront sur la publication d'actes qui seront, pour la première fois, librement disponibles en ligne sur le site de la Société Préhistorique Française.
D'ici là, le congrès sera prolongé par un cycle de conférences à suivre cet automne au musée Saint-Raymond avec notamment :
- le 29 septembre, une conférence de Clément Birouste sur les animaux et la façon dont ils peuvent nous renseigner sur les rapports au monde des sociétés du Paléolithique,
- le 10 novembre, une conférence de Claude Mordant sur les dernières actualités de la recherche sur l'âge du Bronze en France,
- puis le 1er décembre par une conférence d'Anne Augereau sur les rapports hommes/femmes dans le cadre des premières sociétés agro-pastorales.
Organisé par le laboratoire TRACES (UMR 5608) avec le soutien de l'UT2J, de la région Occitanie, du ministère de la Culture, du CNRS et de l’INRAP, l'événement s'est tenu entièrement en distanciel à cause des conditions sanitaires, mais il fut malgré tout un succès : plus de 800 inscrits, entre 250 et 300 personnes connectées chaque jour pour suivre 12 sessions ayant rassemblé 140 communications.
Le congrès avait cette année pour thème "Hiatus, lacunes et absences : identifier et interpréter les vides archéologiques". Il s'agissait pour les préhistoriens de réfléchir à tout ce que nous ne retrouvons pas, à cette énorme part des sociétés passées dont nous n'avons que des traces en négatif : discontinuités spatiales et chronologiques, matériaux non conservés, pratiques sociales ne laissant pas de vestiges, lacunes documentaires… Sur des périodes s'étalant des plus anciens peuplements humains jusqu'à l'âge du Fer, et dans des contextes allant de la France à l'Asie du Sud-Est, les échanges ont été nombreux et riches. Ils déboucheront sur la publication d'actes qui seront, pour la première fois, librement disponibles en ligne sur le site de la Société Préhistorique Française.
D'ici là, le congrès sera prolongé par un cycle de conférences à suivre cet automne au musée Saint-Raymond avec notamment :
- le 29 septembre, une conférence de Clément Birouste sur les animaux et la façon dont ils peuvent nous renseigner sur les rapports au monde des sociétés du Paléolithique,
- le 10 novembre, une conférence de Claude Mordant sur les dernières actualités de la recherche sur l'âge du Bronze en France,
- puis le 1er décembre par une conférence d'Anne Augereau sur les rapports hommes/femmes dans le cadre des premières sociétés agro-pastorales.