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Global, aréal, local : oral spontané à travers différentes cultures scientifiques en Europe francophone, germanophone, anglophone et italophone
| Présentation | Programme | Inscriptions | Comités |
Organisé par le laboratoire CREG
Présentation
[English Version Attached / deutsche Fassung anbei / versione italiana allegata]
Dans les recherches linguistiques contemporaines, l’étude de l’oral spontané constitue un champ dynamique dont les fondements théoriques et méthodologiques ont été influencés par des traditions scientifiques diverses, souvent ancrées dans des contextes linguistiques et culturels spécifiques. Cette diversité se manifeste dans la richesse des travaux, des projets de recherche et des manifestations scientifiques consacrés à la description de l’oral, qui convoquent une grande variété d’approches méthodologiques et théoriques. Ce colloque international prolonge une réflexion amorcée lors de deux journées d’études organisées à Toulouse (2022) et à Poitiers (2023), consacrées à la linguistique et à la didactique de l’oral spontané en Europe francophone. Les contributions à ces manifestations ont fait l’objet d’une publication dans un numéro thématique des Cahiers d’Études Germaniques (n°89). Le présent colloque, co-porté par trois universités et laboratoires français (Toulouse, Poitiers, Pau) et une université italienne (Sienne), renforce la dimension épistémologique du projet et s’inscrit dans une dynamique régionale et internationale.
L’objectif de cette manifestation scientifique est de dresser un tableau comparatif des approches appliquées à l’analyse de l’oral à différents niveaux (global, aréal et local), au sein de quatre grands espaces linguistiques européens (francophone, germanophone, anglophone et italophone). Ce colloque vise à explorer les influences croisées, les adaptations, voire les résistances que suscitent les grandes théories de l’analyse de l’oral, souvent d’origine anglo-saxone/anglophone, dans les cultures scientifiques européennes (sans exclure d’autres approches, nous nous orienterons principalement vers l’analyse conversationnelle / la linguistique interactionnelle, le variationnisme et la linguistique variationnelle ainsi que l’analyse du discours).
Ce colloque entend explorer cinq domaines structurants des études sur l’oral, qu’on peut envisager du point de vue des différentes théories et méthodologies. Afin de permettre des échanges fructueux entre les intervenant/es, nous souhaitons poser un cadre de réflexion qui se résumera en deux questions épistémologiques principales :
1. Circulations et transferts des théories : importation, adaptation, rejet ou reformulation de théories.
2. Pratiques de terrain et collaboration scientifique intra- et inter-aréales.
À l’intérieur de chaque domaine thématique, les intervenant/es seront libres de s’appuyer sur un corpus oral ou multimodal et sur un phénomène linguistique de leur choix, à condition d’adopter une approche réflexive sur la culture scientifique qui leur sert de cadre et de mettre en avant les théories et les méthodes employées. Chaque session de communication sera précédée par une conférence plénière donnée par un/e spécialiste du domaine étudié qui évolue dans une université de l’un des pays du colloque (Allemagne, Autriche, Belgique, Italie, France, Suisse et Royaume-Uni).
Le comité encourage particulièrement les propositions qui articulent analyse linguistique et réflexion épistémologique : circulation ou redéfinition des méthodes, écarts entre traditions disciplinaires, effets de contexte dans l’adoption d’outils ou de notions. Une attention à la variation (diastratique, diatopique, diaphasique, diamésique), à la gestion interactionnelle ou aux pratiques langagières pourra être valorisée, dans une perspective ouverte à la comparaison entre langues, disciplines ou cultures scientifiques.
Dates et modalités de soumission :
Les propositions de communication (titre, mots clés, abstract de 500 mots maximum hors références bibliographiques) seront accompagnées d’une brève bio-bibliographie indiquant le statut, l’affiliation institutionnelle ainsi que les publications significatives. Le comité encourage également les doctorant/es et les étudiant/es en master à soumettre une proposition de poster au lieu d’un abstract.
Celles-ci sont à envoyer avant le 1 février 2026 à colloque.toulouse.2026@gmail.com
Langues du colloque : allemand, anglais, français et italien.
FR: Appel à communications // DE, IT, EN : Call for Papers
Programme
Inscriptions
S'inscrire au colloque [lien à venir]
Comités
Liubov Patrukhina (MCF, UT2J, CREG)
Jeanne Vigneron-Bosbach (MCF, Université de Poitiers, FoReLLIS)
Laurie Dekhissi (MCF, Université de Poitiers, FoReLLIS)
Florine Berthe (MCF, Université de Pau et des Pays de l’Adour, ALTER)
Nicolò Calpestrati (Ricercatore Tenure Track, Università per Stranieri di Siena)
Comité scientifique
Heike Baldauf-Quilliatre (Université Lumière Lyon 2)
Sabrina Ballestracci (Università di Firenze)
Irmtraud Behr (Université Sorbonne Nouvelle)
Florine Berthe (Université de Pau et des Pays de l’Adour)
Maria Paola Bissiri (Università degli Studi dell’Insubria)
Claudia Buffagni (Università per Stranieri di Siena)
Nicolò Calpestrati (Università per Stranieri di Siena)
Alexa Craïs (INSPE Toulouse)
Ludivine Crible (UGent)
Jeroen Darquennes (UNamur)
Dominique Dias (Sorbonne Université)
Laurie Dekhissi (Université de Poitiers)
Isabelle Gaudy-Campbell (Université de Lorraine)
Elisa Ghia (Università di Pavia)
Gunther Kaltenböck (Universität Graz)
Laure Lansari (Université de Picardie Jules Verne)
Florence Lefeuvre (Université Sorbonne Nouvelle)
Michel Lefèvre (Université Paul-Valéry Montpellier)
Roberto Paternostro (Université de Genève)
Liubov Patrukhina (Université Toulouse - Jean Jaurès)
Blandine Pennec (Université Toulouse - Jean Jaurès)
Henning Radke (University of Amsterdam)
Miriam Ravetto (Università del Piemonte Orientale)
Sibylle Sauerwein (Université de Paris Nanterre)
Lucia Schmidt (Université Bordeaux Montaigne)
Jan Georg Schneider (RPTU Kaiserslautern-Landau)
Steven Schoonjans (Alpen-Adria-Universität Klagenfurt)
Jeanne Vigneron-Bosbach (Université de Poitiers)
Corinne Weber (Université Sorbonne Nouvelle)