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Dernières parutions Jan 2016

Publié le 15 janvier 2016 Mis à jour le 17 février 2016

EFTS
Des élèves face à des témoins de la Shoah / Ils ne savaient pas

Eliane Fijalkow, Jacques Fijalkow
2015 : L'Harmattan, 358 p., ISBN 978-2-343-05923-5, Prix 37 €

Trois femmes, témoins de la Shoah racontent leur expérience à des élèves. Après leur départ, ils leur écrivent pour les remercier et leur dire ce qu'ils ont ressenti à l'écoute de leur témoignage. Ces réactions dévoilent au lecteur ce qui se passe chez les élèves quand ils rencontrent la Shoah dans la parole des témoins. L'ouvrage fait d'abord entendre le récit des témoins, puis apporte les réactions des élèves à travers la diversité des types d'écrits et la variété des façons dont ils reçoivent le message.


GEODE
Environnement : politiques publiques et pratiques locales

Philippe Beringuier, Frédérique Blot, Bertrand Desailly, Mehdi Saqalli
2015 : L'Harmattan, 563 p., ISBN 978-2-343-06657-8, Prix 45 €

Les textes rassemblés dans le présent ouvrage reprennent une sélection de communications à un colloque scientique international et interdisciplinaire organisé à Toulouse du 4 au 7 juin 2013 qui se proposait d’interroger les interactions entre dynamiques environnementales, politiques publiques et pratiques locales dans des contextes scientiques et géographiques variés. L’ouvrage organise ces articles selon des thématiques qui transcendent pays, types d’acteurs et spécicités locales. Les terrains évoqués sont autant de fabriques localisées, d’organisations territorialisées analysées au travers de quelques clés de lecture : ressources et contraintes, paysages et patrimoine, mais aussi risques et conits, vulnérabilité et résilience, adaptation et coévolution des écosystèmes et des sociétés.

Il s’adresse à un public d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, d’étudiants de master et de doctorat, et de gestionnaires et d’acteurs publics intéressés par les approches pluridisciplinaires des interactions environnement/société.


PUM / LCPI
T. E. Lawrence, le désert, l’avers du désir / Réflexions psychanalytiques sur la vie et l’ oeuvre de Lawrence d’Arabie

Gérard Pirlot
2015 : Presses Universitaires du Midi, 386 p., ISBN 978-2-8107-0401-9, Prix 25 €

Thomas Edward Lawrence (1888-1935), plus connu sous le nom de Lawrence d’Arabie, fut successivement mythifié, démythifié, idéalisé, accusé, considéré comme un héros et un génie militaire, un saint ou un imposteur, un agent secret, un névrosé, un paranoïaque. Au-delà de ces appréciations bien souvent exagérées, son épopée et sa personnalité restent uniques et, aujourd’hui encore, permettent de jeter un éclairage déterminant sur les rivalités au Proche-Orient.
Lawrence incarne un type de conflit avec ses propres imagos parentales, sa filiation mais aussi l’« establishment » et « la raison d’État » qui le broyèrent. Il a certes été un personnage vivant, historique, mais également, selon l’expression de G. Deleuze, un « personnage conceptuel » : les oeuvres dans lesquelles il se dépeint, Les Sept Piliers de la sagesse et La Matrice, ou encore les centaines de lettres à ses amis ou collègues, sont le terreau à partir duquel une psychanalyse appliquée peut être envisagée.

Dans cet ouvrage l’auteur a cherché à décrire et comprendre certains aspects et dynamismes du fonctionnement psychique de l’homme en les contextualisant avec des événements marquants de son enfance et de sa vie d’homme. T. E. Lawrence apparaît pétri d’une complexité psychique réelle l’ayant amené à disparaître de son vivant en tant que héros de la Première Guerre mondiale, un de ces spiritualist revolutionaries dont la subjectivité, par l’action et l’écriture, tenta de subvertir l’ordre institué, familial d’un côté, et politico-diplomatique de l’autre, en le payant d’un prix rare : l’intégrité morale.


TRACES
Toulouse, naissance d'une ville

Jean-Marie Pailler (dir.)
2015 : Editions midi-pyrénéennes, 240 p., ISBN 979-10-93498-08-9, Prix 36 €

Le sait-on ? Le plus ancien nom de Toulouse, Tolosa, n’était ni latin, ni grec, ni même gaulois, mais ibéroaquitain. La capitale des Gaulois Tectosages s’étendait sur deux sites différents. « L’or de Toulouse » est un mythe inventé au cours des querelles politiques romaines. Au Ier siècle av. J.-C., Vieille-Toulouse, cité gauloise, est déjà romanisée. Elle entre dans l’Histoire après la bataille d’Actium (31 av. J.-C.) grâce à… une tête de bélier. La ville romaine a été inaugurée il y a juste deux mille ans, en 14, comme le confirme, à Saint-Couat-d’Aude, une borne milliaire sur la voie Narbonnaise. Les portes ont été construites avant le rempart fait de briques, mais aussi de pierres calcaires des petites Pyrénées. On a retrouvé le chemin de ronde et les meurtrières. L’aqueduc, venu de Monlong par la Cépière et Saint-Cyprien, traversait bien la Garonne sur un pont, dont les piles viennent d’être repérées.
C’est un empereur maudit, Domitien, qui a donné à Toulouse le titre de « Palladienne », avec l’appui du général toulousain Antonius Primus. Autant de nouveautés apportées depuis plus de vingt ans par l’archéologie préventive et les recherches mises en commun ici par l’équipe des historiens et archéologues de Toulouse antique. Richement illustré, ce livre, sous la direction de Jean-Marie Pailler, montre tout ce que Toulouse actuelle doit à la Toulouse la plus ancienne. Un patrimoine à connaître et à préserver absolument.


PUM / CERTOP - Dynamiques rurales
Les arts et Les métiers de La vigne et du vin : révolution des savoirs et des savoir-faire

Danielle Cornot, Michaël Pouzenc, Pierre Strehaiano (dir.)
2015 : Presses Universitaires du Midi, 260 p., ISBN 978-2-8107-0399-9, Prix 26 €

Cet ouvrage, le premier de la collection, propose une réflexion sur la véritable révolution des arts et des métiers de la vigne et du vin qui s’est opérée au cours de l’histoire, et plus particulièrement au cours des dernières décennies, le mot « révolution » étant également pris dans son sens latin de « retour en arrière ». Les thèmes abordés vont de l’étude des vignerons biologiques iconoclastes au problème de la mondialisation et de l’ancrage territorial, en passant par l’œnotourisme et la vinification du processus naturel aux nouvelles technologies.
Cette réflexion met en relation des champs disciplinaires qui, en général, n’entrent pas en communication et n’ont pas l’habitude de dialoguer. Les contributions permettent de découvrir des auteurs issus de différentes disciplines et d’apprécier le regard croisé porté sur les arts et les métiers de la vigne et du vin. Composé de trois parties, cet ouvrage propose un voyage depuis les arts et les enjeux culturels (« De l’art à la fête : le vin, produit culturel ») jusqu’à la réorganisation des filières (« Du viticulteur au tour opérateur »), en passant par la révolution des savoir-faire (« Du terroir au tonneau »).
Collection scientifique pluridisciplinaire dédiée au vin et visant un public large, « In Vino Varietas Libris » se veut un espace de rencontre entre différentes approches du vin : culturelle (le vin et la condition humaine), historique (archéologie et architecture), technologique (évolution des pratiques viticoles et œnologiques) et sociétale (évolution des types de vin, des modes de consommation).
Au-delà d’une image statique de l’appréhension du vin, symbole de valeurs traditionnelles, objet immobile, enraciné, sédentaire, immuable, cette collection envisage le vin comme un objet de mouvement, en mouvement et se mouvant dans le temps et dans l’espace. Elle souhaite ainsi offrir un regard renouvelé sur la vigne, le vin et les vignerons.