Du nouveau, coté labos mars 19

Le laboratoire LLA-CREATIS a le plaisir de nous annoncer l’arrivée, depuis le 1er mars, de Nina Jambrina au poste d’ingénieur d’étude dédié à la plateforme CRISO - CRéation et Innovation SOciétale. Portée par le laboratoire LLA CREATIS, cette plateforme de recherche s’est spécialisée depuis une dizaine d’années dans la valorisation de projets de recherche en arts, lettres et langues.

Ce nouveau poste permet à Nina de travailler deux missions principales, l’accompagnement de projets de recherche et la mise en œuvre d’évènements scientifiques. Pour la première, elle suivra le développement de programmes de recherche, menés en étroite collaboration avec le monde non académique (entreprises, hôpitaux…), permettant ainsi d’en révéler tout le potentiel applicatif pour le monde socio-économique. Plus précisément, elle accompagnera des projets innovants en recherche-création, où la pratique artistique devient la méthode de recherche et non plus seulement son objet. Cela passera notamment par la création d’une revue spécialisée, dédiée à la recherche-création, et la constitution d’un réseau de chercheurs-artistes liés aux mondes hispaniques et hispano-américains..
Assurant également le suivi et la mise en œuvre d’évènements scientifiques, Nina est déjà à l’œuvre sur la préparation du congrès « Quel congrès voulons-nous ? » qui se déroulera en janvier 2020 à la Maison de la Recherche et dans d’autres lieux toulousains. Réalisé en étroite collaboration avec l’entreprise Europa Organisation, leader national de l'organisation de congrès, cet évènement ouvert et pensé pour tous les publics viendra interroger le renouvellement des formes de transmission du savoir. Un appel à communication sera lancé au 1er avril et encouragera d’ailleurs les formats innovants de présentation.

Extrêmement à l’aise dans le milieu de la recherche et encore plus au sein du laboratoire LLA-CREATIS, dont elle est membre associée, Nina est docteur en arts du spectacle, spécialiste de la dramaturgie latino-américaine contemporaine. Convaincue de la nécessité d’ouvrir la recherche à tous les publics, cette nouvelle expérience professionnelle lui permet de décentrer son regard de la recherche fondamentale pour se rapprocher d’une dimension plus applicative de la recherche en art, tout en continuant de se former au sein d’un laboratoire très dynamique, aux disciplines variées.

Entre recherche et ingénierie de projet, Nina apprécie tout particulièrement la dimension collective de son nouveau poste : être en lien avec les chercheurs, des artistes, des entreprises mais aussi avec les autres services de l’Université (service valorisation et partenariat, CPRS…), ce qui lui permet d’acquérir une meilleure vision d’ensemble.