Emilie Lerigoleur, ingénieure d’études en géomatique au laboratoire GEODE, vient d'obtenir une médaille de cristal du CNRS 2025 !

Publié le 24 juin 2025 Mis à jour le 24 juin 2025

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Emilie Lerigoleur Balsemin, la donnée en partage


Ingénieure d’études en géomatique, correspondante formation et référente en science ouverte au laboratoire Géographie de l'environnement (GEODE – CNRS/Université Toulouse Jean Jaurès) à Toulouse, elle a piloté, durant cinq ans, un projet ANR visant à promouvoir et accompagner les pratiques de science ouverte au sein du LabEx DRIIHM (Dispositif de Recherche Interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux). Ce projet, nommé SO-DRIIHM, a concerné plus d’un millier de scientifiques et acteurs territoriaux issus de 13 observatoires, avec l’ambition commune d’améliorer la « FAIRisation » de leurs données, tout en favorisant leur diffusion auprès de la communauté scientifique et du grand public. Depuis 2022, Emilie Lerigoleur Balsemin met son sens du collectif au service du Comité pour la Science Ouverte (CoSO), pour lequel elle anime un groupe de travail contribuant à la rédaction de guides et autres livrables utiles à l’ensemble de la communauté scientifique.

À l’interface entre les chercheurs, les ingénieurs et les développeurs, elle conçoit des outils numériques collaboratifs et accompagne les équipes dans la gestion et le partage de leurs données selon les principes FAIR1 . Elle a, dans cette optique, piloté durant cinq ans le projet national SO-DRIIHM, au sein du LabEx DRIIHM (Dispositif de Recherche Interdisciplinaire sur les Interactions Hommes-Milieux), qui fédère 13 observatoires et plus d’un millier de scientifiques et acteurs territoriaux. L’objectif : développer une infrastructure mutualisée dédiée au partage des données produites au sein de ces entités, tout en facilitant leur accessibilité, leur interopérabilité et leur utilisabilité. « L’idée, c’est de construire des ponts entre disciplines et entre territoires de recherche grâce à des données structurées, ouvertes et compréhensibles par tous », explique la récente médaillée de cristal.
 
« J’essaie d’amener une impulsion, pour faire évoluer certaines pratiques. »

Depuis 2021, elle accompagne également les démarches de « FAIRisation  » des données de plusieurs équipes de recherche, ainsi que les dépôts de données pour l’OHM Pyrénées Haut Vicdessos dans l’entrepôt de l'institut CNRS Écologie & Environnement Data.inDoRES ou encore le GBIF (Global Biodiversity Information Facility) pour les données de biodiversité. Investie dans plusieurs réseaux nationaux (SIST, Comité pour la Science Ouverte du Ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation), elle contribue également à la rédaction de la politique des données des dispositifs et infrastructures de l’institut CNRS Écologie & Environnement. « Le partage, le collectif, ce sont vraiment des valeurs auxquelles je suis attachée », confirme-t-elle.

« La science ouverte est avant tout une démarche collective. »

Avec rigueur, pédagogie et détermination, Emilie Lerigoleur Balsemin contribue activement à l’essor d’une recherche plus transparente, collaborative et responsable.


Crédits :
Texte : © CNRS Écologie & Environnement
Photo : © Mélina Le Corre

 

A noter également !
 

Marion Maisonobe, ancienne doctorante au laboratoire LISST a reçu la médaille de bronze du CNRS 2025 !

Maintenant chargée de recherche CNRS au sein de l'unité Géographie-Cités, elle a soutenu sa thèse de doctorat en Géographie en 2015, sous la direction de Denis Eckert , sur le thème : “Étudier la géographie des activités et des collectifs scientifiques dans le monde : de la croissance du système de production contemporain aux dynamiques d’une spécialité, la réparation de l’ADN”.