3 minutes pour convaincre : l’aventure MT180 de Khouloud Abdallah Chatti

Publié le 4 juillet 2025 Mis à jour le 7 juillet 2025

Doctorante en sciences de l'éducation et de la formation à l’UT2J, Khouloud Abdallah Chatti a récemment participé à la finale du concours « Ma Thèse en 180 secondes ». Une expérience marquante, riche en émotions et en apprentissages, qu’elle revient ici partager avec nous.

Sur scène, elle avait trois minutes, pas une de plus, pour présenter des années de recherche avec clarté, conviction et pédagogie. Après son passage remarqué à la finale nationale de MT180, Khouloud a accepté de répondre à quelques questions pour revenir sur cette expérience hors du commun. Entre trac, transmission et transformation, elle nous livre un témoignage sincère. 

Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ? Qu’en retiens-tu ?

C’est une expérience unique, à la fois intense et très enrichissante. Ce que je retiens le plus, ce sont les rencontres et les échanges : avec les autres participant·es, les organisateur·ices, les formateur·ices… Tous ces moments ont contribué à faire de cette aventure un véritable temps de croissance personnelle et professionnelle. Elle m’a apporté plus d’aisance à l’oral, de l’éloquence, du courage, et surtout, la capacité d’assumer mes mots sur scène, malgré la timidité.

Y a-t-il un moment marquant de la finale que tu n’oublieras pas ?

Oui, les cinq secondes juste avant de monter sur scène. Ce moment suspendu, où tout se joue dans une respiration, une concentration extrême. Un stress positif, de l’adrénaline pure… et une émotion très forte en foulant la scène. Les trois minutes de mon passage sont inoubliables.

Qu’as-tu ressenti lors de ton passage sur scène ?

Beaucoup de stress, bien sûr, mais aussi une grande excitation. C’est une chance rare de pouvoir s’adresser à un public pour partager plusieurs années de recherche. Simplifier, rendre accessible, tout en gardant l’essence du travail mené, c’est un exercice exigeant… mais exaltant.

Qu’est-ce que cette finale a changé dans ta manière de parler de ta recherche ?

Elle m’a permis de comprendre qu’il est possible – et même essentiel – de rendre la recherche accessible. Avant, j’avais du mal à expliquer mon travail à ma famille ou à mon entourage. Ils connaissaient le thème général, mais rarement les enjeux profonds. Grâce à MT180, j’ai découvert les outils pour faire dialoguer ma recherche avec un public non spécialiste. Cela a renforcé ma conviction qu’un·e chercheur·e peut – et doit – sortir du cadre académique pour faire vivre et partager ses travaux.