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BD Patrimoine : la recherche illustrée
Publié le 20 octobre 2022 – Mis à jour le 10 novembre 2022
Le projet « BD Patrimoine » est une histoire de rencontre : d’un côté, 5 laboratoires UT2J travaillant, selon leurs spécialités disciplinaires, la notion de patrimoine ; de l’autre, Alice Varoquaux, illustratrice de la société Waliz. L’objectif ? Donner à voir la recherche. Le résultat ? 5 posters scientifiques et sympathiques à découvrir dès maintenant…
Sous l’impulsion de la Commission Diffusion des Savoirs, le projet « BD patrimoine » a nourri un riche dialogue autour de la notion de patrimoine auquel ont pris part les laboratoires FRAMESPA, LISST, GEODE, PLH, et TRACES.
Pour indiquer au public tout ce que l’université, spécialisée dans les domaines des sciences humaines et sociales et dans les arts, lettres et langues, place sous ce terme de « patrimoine », une bande dessinée introductive aux différents posters fut nécessaire. La création du personnage « fil rouge » fut un premier pas dans le dessin !
Ce travail d’introduction mené par la Commission Diffusion des Savoirs a également permis à Alice Varoquaux, illustratrice expérimentée dans la mise en image de la recherche en sciences techniques et mathématiques, de découvrir les différents champs disciplinaires, le vocabulaire et les terrains de chacun.
Dès le crayonné des six cases établi, Alice Varoquaux est allée à la rencontre des différents laboratoires. Une première séance de travail a permis de créer la structure du poster : des outils représentatifs aux concepts clés du laboratoire, en passant par les projets phare de l’unité, la discussion a autant tenu de la présentation générale du domaine que de la description scientifique des activités de l’unité de recherche.
Les chercheurs ont fait appel à leur créativité pour indiquer les objets dessinables de leur recherche et guider la dessinatrice : comment représenter le temps ? comment représenter la terre ? Comment représenter l’histoire ? comment représenter les espaces ? …
Chaque unité a reçu une proposition crayonnée de son poster et les échanges se sont alors précisés. Chaque mot et chaque élément du dessin, y compris ceux du « décor », ont été pensé pour avoir du sens. Alice Varoquaux a tenu à rendre compte des spécificités et de l’identité de chaque unité et n’a rien laissé au hasard.
L’illustratrice est restée à l’écoute des besoins pour s’adapter à chacun et guider les chercheurs vers le dessin : quel élément au premier plan ? quel élément au centre ? quel élément en grand ? à quoi ressemble cet outil ? où s’est déroulé le projet ? …
Une bande dessinée pour introduction
Pour indiquer au public tout ce que l’université, spécialisée dans les domaines des sciences humaines et sociales et dans les arts, lettres et langues, place sous ce terme de « patrimoine », une bande dessinée introductive aux différents posters fut nécessaire. La création du personnage « fil rouge » fut un premier pas dans le dessin !
Ce travail d’introduction mené par la Commission Diffusion des Savoirs a également permis à Alice Varoquaux, illustratrice expérimentée dans la mise en image de la recherche en sciences techniques et mathématiques, de découvrir les différents champs disciplinaires, le vocabulaire et les terrains de chacun.
Nous n’avions pas d’attente particulière, à vrai dire, car la proposition était très novatrice et nous n'avions aucun recul... en toute franchise, au tout début, nous avons eu une légère crainte de perdre notre temps dans cette initiative très décalée et que nous n'avions pas sollicitée. Ces réserves se sont très vite dissipées lors de la rencontre avec Alice Varoquaux, confie Nicolas Valdeyron (TRACES).
Je ne savais trop à quoi m’attendre et étais ouvert à toute possibilité de surprise. Je craignais un effet réducteur (le patrimoine c’est quand même le monument) tout en étant optimiste du fait même que l’on nous sollicitait pour en parler, témoigne Nicolas Adell (LISST).
Illustrer les études : un appel à la créativité !
Dès le crayonné des six cases établi, Alice Varoquaux est allée à la rencontre des différents laboratoires. Une première séance de travail a permis de créer la structure du poster : des outils représentatifs aux concepts clés du laboratoire, en passant par les projets phare de l’unité, la discussion a autant tenu de la présentation générale du domaine que de la description scientifique des activités de l’unité de recherche.
Les chercheurs ont fait appel à leur créativité pour indiquer les objets dessinables de leur recherche et guider la dessinatrice : comment représenter le temps ? comment représenter la terre ? Comment représenter l’histoire ? comment représenter les espaces ? …
Cela fournit un type d’écriture qui invite à clarifier certains points, à décider où peuvent s’opérer des réductions, à faire des choix visuels qui ne se contentent pas de « valoriser » pour le grand public. Ce sont des occasions de réflexivité sur l’objet lui-même pour les chercheurs, indique Nicolas Adell.
La recherche illustrée : un défi scientifique !
Chaque unité a reçu une proposition crayonnée de son poster et les échanges se sont alors précisés. Chaque mot et chaque élément du dessin, y compris ceux du « décor », ont été pensé pour avoir du sens. Alice Varoquaux a tenu à rendre compte des spécificités et de l’identité de chaque unité et n’a rien laissé au hasard.
L’illustratrice est restée à l’écoute des besoins pour s’adapter à chacun et guider les chercheurs vers le dessin : quel élément au premier plan ? quel élément au centre ? quel élément en grand ? à quoi ressemble cet outil ? où s’est déroulé le projet ? …
Ce projet n’est fait que de bonnes surprises et de belles découvertes, à commencer par Alice Varoquaux qui a montré d'emblée qu'elle était disposée à nous écouter et que son travail était parfaitement susceptible de rendre une vision actuelle et sincère de l'archéologie telle que nous la pratiquons... Si elle reste une vraie artiste, avec une ambiance bien à elle, des idées sur ce qu'elle voulait faire, elle a fait preuve de beaucoup d'écoute et de finesse dans sa perception de nos activités et nos valeurs. Une très belle surprise à la fin, lorsque nous avons eu le rendu final ! C'est très dynamique, intelligent, sensible et la "digestion" de nos remarques ou suggestions s'est révélée parfaite ! témoigne Nicolas Valdeyron.