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Focus sur un projet de coopération recherche
Publié le 28 février 2019 – Mis à jour le 28 février 2019
Au laboratoire TRACES, les liens se tissent entre formation et recherche, entre France et Cambodge
Depuis 2016, le projet « Connaissance, conservation et mise en valeur touristique du Patrimoine cambodgien de la province de Battambang » réunit différents partenaires autour de la notion de formation à la connaissance et à la valorisation du patrimoine. Pour se faire, une convention lie la Région Occitanie et la Province de Battambang incluant également l’Université Toulouse – Jean Jaurès avec le concours du laboratoire TRACES, l’Université royale des Beaux-Arts de Phnom Penh, l’Université de Battambang et le Centre du Patrimoine du Cambodge.
Composé de quatre actions phares, le projet comprend un large volet archéologique et se déroule sur 3 ans. Liant la formation et la recherche, il est un bel exemple d’échange de compétences au niveau international avec des relations fortes entre la France et le Cambodge.
Action 1 : Formation et pratique intensives à la découverte de sites cambodgiens
Le projet comprend tout d’abord une formation et un stage pratique de terrain pour des étudiants en archéologie, dans la Province de Battambang. Ceux-ci sont encadrés par Nelly Pousthomis, professeure d'archéologie au laboratoire TRACES et porteuse du projet, accompagnée d’un autre enseignant toulousain et d’une architecte enseignante cambodgienne.
Chaque année pendant un mois, une douzaine d’étudiants cambodgiens en quatrième année de licence à l’Université royale des Beaux-Arts de Phnom Penh sont formés aux relevés archéologiques et à l’archéologie du bâti sur site. Les premiers stages se sont déroulés sur le site du temple de Phnom Banon, le dernier a pris le temple de Wat Ek Phnom comme terrain.
En plus de la théorie, les étudiants sont aussi sensibilisés à la méthodologie générale de la recherche et aux différentes techniques comme les relevés au tachéomètre, les modèles 3D, les plans par triangulation, les clichés par drone, le dessin sur ordinateur… En fin de formation, les étudiants produisent des exposés mêlant explications techniques (matériaux, agencement…) et explications culturelles (organisation des sites, fonctions des espaces bâtis ou non…). Il est question que de ces connaissances soient produits des panneaux explicatifs des sites pour informer les visiteurs.
Action 2 : Des étudiants cambodgiens découvrent la France et ses chantiers de fouilles
Suite à la formation dispensée au Cambodge, deux étudiants sont sélectionnés et invités à participer à plusieurs chantiers de fouilles archéologiques en France durant les deux mois d’été.
Les différents chantiers de fouilles choisis leur permettent de varier les expériences de travail, en découvrant des sites d’époques et de natures différentes (Préhistoire, Moyen Age, grotte, site minier, habitat rural ou urbain) en utilisant des moyens humains et matériels différents (séjours en dur, sous tente, équipes nombreuses, effectif réduit…).
Les étudiants sont également accueillis pendant quelques jours au sein du Service de la connaissance du patrimoine culturel (COPAC) de la Région Occitanie pour être initiés aux principes et méthodes de l’inventaire général et formés à leur base de données informatique d’inventaire du patrimoine.
Complémentaires, les deux parties du stage permettent aux deux étudiants de consolider leurs acquis méthodologiques tout en diversifiant leurs connaissances par la découverte de sites du passé en Occident.
Action 3 : Les savoirs s’exportent d’une université à l’autre
Le projet comprend aussi la venue d’un professeur en archéologie ou en histoire de l'art de l’Université Toulouse – Jean Jaurès pour une session de 30h de cours à l’Université royale des Beaux-Arts de Phnom Penh.
En 2017 par exemple, Nicolas Valdeyron, professeur et directeur du laboratoire TRACES, qui a enseigné la préhistoire occidentale à des classes de Licence et quelques étudiants de master cambodgiens. Depuis 2018, deux enseignants-chercheurs de l’UT2J collaborent au master délocalisé de l’INALCO au travers d’un module sur les « sources archéologiques ».
Action 4 : Les échanges se multiplient entre les deux pays
Véritable pont bâti entre la France et le Cambodge, le projet permet d’amplifier les échanges entre les institutions partenaires. Si plusieurs membres du laboratoire TRACES ont été accueillis au Cambodge, la rectrice et les recteurs des deux universités cambodgiennes ont aussi été reçus à Toulouse et des professeurs cambodgiens ont séjourné à l’Université Toulouse – Jean Jaurès en tant que professeurs invités. Depuis la rentrée 2018, un étudiant cambodgien est accueilli en master pour une recherche sur un temple angkorien de la province de Battambang.
En connexion avec ce projet, des échanges sur la base de données d’enregistrement du patrimoine ont donné lieu à deux missions au Cambodge par des membres du Service de la connaissance du patrimoine culturel de la Région Occitanie.
Le projet « Connaissance, conservation et mise en valeur touristique du Patrimoine cambodgien de la province de Battambang » démontre encore une fois par l’exemple tous les riches échanges internationaux que peut générer l’archéologie. Par-delà les frontières, les compétences et les connaissances s’exportent au bénéfice d’étudiants, de chercheurs et d’institutions.
Composé de quatre actions phares, le projet comprend un large volet archéologique et se déroule sur 3 ans. Liant la formation et la recherche, il est un bel exemple d’échange de compétences au niveau international avec des relations fortes entre la France et le Cambodge.
Action 1 : Formation et pratique intensives à la découverte de sites cambodgiens
Le projet comprend tout d’abord une formation et un stage pratique de terrain pour des étudiants en archéologie, dans la Province de Battambang. Ceux-ci sont encadrés par Nelly Pousthomis, professeure d'archéologie au laboratoire TRACES et porteuse du projet, accompagnée d’un autre enseignant toulousain et d’une architecte enseignante cambodgienne.
Chaque année pendant un mois, une douzaine d’étudiants cambodgiens en quatrième année de licence à l’Université royale des Beaux-Arts de Phnom Penh sont formés aux relevés archéologiques et à l’archéologie du bâti sur site. Les premiers stages se sont déroulés sur le site du temple de Phnom Banon, le dernier a pris le temple de Wat Ek Phnom comme terrain.
En plus de la théorie, les étudiants sont aussi sensibilisés à la méthodologie générale de la recherche et aux différentes techniques comme les relevés au tachéomètre, les modèles 3D, les plans par triangulation, les clichés par drone, le dessin sur ordinateur… En fin de formation, les étudiants produisent des exposés mêlant explications techniques (matériaux, agencement…) et explications culturelles (organisation des sites, fonctions des espaces bâtis ou non…). Il est question que de ces connaissances soient produits des panneaux explicatifs des sites pour informer les visiteurs.
Action 2 : Des étudiants cambodgiens découvrent la France et ses chantiers de fouilles
Suite à la formation dispensée au Cambodge, deux étudiants sont sélectionnés et invités à participer à plusieurs chantiers de fouilles archéologiques en France durant les deux mois d’été.
Les différents chantiers de fouilles choisis leur permettent de varier les expériences de travail, en découvrant des sites d’époques et de natures différentes (Préhistoire, Moyen Age, grotte, site minier, habitat rural ou urbain) en utilisant des moyens humains et matériels différents (séjours en dur, sous tente, équipes nombreuses, effectif réduit…).
Les étudiants sont également accueillis pendant quelques jours au sein du Service de la connaissance du patrimoine culturel (COPAC) de la Région Occitanie pour être initiés aux principes et méthodes de l’inventaire général et formés à leur base de données informatique d’inventaire du patrimoine.
Complémentaires, les deux parties du stage permettent aux deux étudiants de consolider leurs acquis méthodologiques tout en diversifiant leurs connaissances par la découverte de sites du passé en Occident.
Action 3 : Les savoirs s’exportent d’une université à l’autre
Le projet comprend aussi la venue d’un professeur en archéologie ou en histoire de l'art de l’Université Toulouse – Jean Jaurès pour une session de 30h de cours à l’Université royale des Beaux-Arts de Phnom Penh.
En 2017 par exemple, Nicolas Valdeyron, professeur et directeur du laboratoire TRACES, qui a enseigné la préhistoire occidentale à des classes de Licence et quelques étudiants de master cambodgiens. Depuis 2018, deux enseignants-chercheurs de l’UT2J collaborent au master délocalisé de l’INALCO au travers d’un module sur les « sources archéologiques ».
Action 4 : Les échanges se multiplient entre les deux pays
Véritable pont bâti entre la France et le Cambodge, le projet permet d’amplifier les échanges entre les institutions partenaires. Si plusieurs membres du laboratoire TRACES ont été accueillis au Cambodge, la rectrice et les recteurs des deux universités cambodgiennes ont aussi été reçus à Toulouse et des professeurs cambodgiens ont séjourné à l’Université Toulouse – Jean Jaurès en tant que professeurs invités. Depuis la rentrée 2018, un étudiant cambodgien est accueilli en master pour une recherche sur un temple angkorien de la province de Battambang.
En connexion avec ce projet, des échanges sur la base de données d’enregistrement du patrimoine ont donné lieu à deux missions au Cambodge par des membres du Service de la connaissance du patrimoine culturel de la Région Occitanie.
Le projet « Connaissance, conservation et mise en valeur touristique du Patrimoine cambodgien de la province de Battambang » démontre encore une fois par l’exemple tous les riches échanges internationaux que peut générer l’archéologie. Par-delà les frontières, les compétences et les connaissances s’exportent au bénéfice d’étudiants, de chercheurs et d’institutions.