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L’UT2J participe à l’organisation d’une Université d’automne en Archéologie !

Publié le 17 octobre 2023 Mis à jour le 18 octobre 2023

Du 25 au 27 octobre, le laboratoire TRACES, membre du Défi-clé « Science du Passé », participe à l’organisation de sa première université d’automne dans la région Occitanie. Ouvert aux étudiants de master et aux doctorants en archéologie et sciences associées, ce temps de rencontre et d’échange se veut également un temps de formation hors université. Rencontre avec Benjamin Marquebielle, l’un des deux ingénieurs projet du Défi-clé.


Le Défi-clé « Sciences du Passé », financé par la Région Occitanie et porté par l’Université de Toulouse, a pour but de révéler, étudier, protéger et valoriser le patrimoine archéologique régional, dans le but de promouvoir une recherche fondamentale pluridisciplinaire ainsi que l’essor d’un tourisme culturel de qualité. 

Regroupant 16 laboratoires d’Occitanie, il est organisé autour des trois « pôles » que sont Toulouse, Montpellier et Perpignan. Il associe également des partenaires non académiques publics et privés. 

« Sciences du Passé » : un défi-clé dynamique

A la direction de ce défi-clé, on retrouve notamment deux toulousains, membres du laboratoire TRACES : Nicolas Valdeyron, co-directeur du Défi-clé, et Benjamin Marquebielle, co-ingénieur projet. Ce dernier explique l’importance de l’université d’automne au sein de « Sciences du Passé » : 
 
« Le Défi-clé comprend trois grandes missions : dynamiser la recherche fondamentale sur le patrimoine archéologique régional et la communication des résultats à un large public, animer le réseau des différents acteurs de cette recherche et de cette mise en valeur, et former les futurs acteurs de cette recherche collective. Dès le départ, on voulait donc organiser des universités d’automne pour les étudiants et les doctorants. On s’est inspiré du modèle des summer school en archéologie et histoire pour la forme. Sur le fond, on souhaite proposer une offre de formation centrée sur le patrimoine archéologique régional, dans son ensemble et dans sa diversité, et sur sa valorisation auprès du public »
L’université d’automne : un road-trip culturel 100% gratuit

Pour cette première université d’automne, c’est le terrain montpelliérain qui est mis à l’honneur. Huit personnes encadreront les participants : Réjane Roure, Nicolas Valdeyron, Robin Furestier, Benjamin Marquebielle, Muriel Richard, Sophie Grégoire et Elsa Rocca

Le principe de l’université d’automne est très simple : en trois jours, trois lieux. Pourtant, le programme est très riche !
Les étudiants et doctorants visiteront 6 sites historiques et 5 musées associés.

L’idée est d’une part de leur faire (re)découvrir ce patrimoine archéologique et, d’autre part, de les faire s’interroger sur les solutions de mise en valeur et de diffusion des connaissances auprès du public. Ils auront ainsi accès, par petits groupes, aux réserves de ces musées, inaccessibles au grand public pour découvrir la gestion spécifique de ces collections patrimoniales et les choix muséographiques qui en découlent. Et tout cela, gratuitement !
 
« Il était important pour nous que l’université d’automne soit la plus ouverte et accessible possible. Nous pouvions compter sur le financement important de la Région Occitanie, qui finance à 100% ce défi-clé et sur la grande latitude laissée à l’utilisation de ces fonds. Mettre un tarif, comme le font beaucoup de summer school, va à l’encontre de cette idée : cela aurait créé des critères entre doctorants ou masters, financés ou non, qui limitent l’accès à la formation et qui freinent la mise en relation des étudiants des trois pôles d’archéologie occitane (Montpellier, Perpignan, Toulouse). Nous voulions ouvrir le champ des possibles pour le plus de monde possible ! » explique Benjamin Marquebielle. 
Dynamiser la formation des étudiants en archéologie

L’université d’automne est un complément aux offres de formation existantes pour les étudiants de masters et les doctorants en archéologie et sciences associées. Les objectifs sont variés et dessinent deux grandes perspectives. 

D’un côté, l’université d’automne doit favoriser les rencontres pour que chacun puisse se créer un réseau professionnel. Il faut donc ménager des temps d’échanges entre les visites pour que chacun puisse faire connaître l’objet de ses travaux et ses projets. 

De l’autre côté, l’université d’automne doit lier le savoir à un savoir-faire pour que chacun puisse valoriser ses compétences transversales. Il faut donc proposer des visites participatives pour que chacun soit actif dans son apprentissage. 

Les organisateurs ont donc prévu des temps de discussion et d’échange, entre participants et avec des professionnels de l’archéologie à la fin de chaque journée, en lien avec les différentes visites. 

Benjamin Marquebielle indique avec humour que les participants vont autant s’amuser que travailler : 
 
« Ce road-trip d’archéologues n’est pas seulement une sortie scolaire. L’idée n’est pas de visiter et puis de rentrer. Les temps de discussion vont permettre aux étudiants de se rencontrer et d’échanger avec différents professionnels du patrimoine (enseignants, chercheurs, conservateurs, médiateurs, guides…). On a pensé tous ces formats comme des ateliers de formation professionnelle en cherchant à casser la répartition par campus. Peu importe où vous faites vos études : vous êtes partie prenante d’un réseau à l’échelle de l’Occitanie ! »
A vos agendas !

Victime de son succès, cette première université d’autonome est déjà complète ! Si les organisateurs se réjouissent que toutes les places disponibles soient prises, ils envisagent d’agrandir les effectifs pour les années suivantes.

Benjamin Marquebielle vous donne donc rendez-vous : 
 
Cette année, nous accompagnons plus de 40 étudiants aux alentours de Montpellier. On travaille déjà pour proposer plus de places lors des deux prochaines universités d’automne. En 2024, nous irons du côté de Perpignan, et en 2025, nous serons aux alentours de Toulouse.

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