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Médecine et philosophie dans l'Empire romain
Publié le 1 décembre 2025 – Mis à jour le 1 décembre 2025
le 15 décembre 2025
14h
D29 - Maison de la RechercheSoutenance d'HDR de Jean-Christophe COURTIL (PLH)
Le présent projet d'Habilitation à Diriger des Recherches en « Langues, Littérature et Civilisations de I' Antiquité », déposé sous la garantie de Valérie Gitton, a pour objectif de mettre en lumière l'articulation entre savoirs philosophiques et savoirs médicaux dans la littérature latine de l'époque impériale, telle qu'elle se dégage de mes travaux de recherche.
Dans le prolongement de ma thèse de doctorat consacrée au corps souffrant dans l'œuvre philosophique de Sénèque, j'ai orienté jusqu'en 2018 l'essentiel de mes recherches vers l'étude de Sénèque et de la philosophie stoïcienne. L'examen des liens, dans son œuvre, entre théories philosophiques et théories médicales relatives à la compréhension et au traitement de la douleur et de la maladie m'a progressivement conduit à m'intéresser aux traités médicaux latins. Depuis 2019, mes recherches se concentrent sur l'analyse de ces textes et se déploient autour de trois axes principaux : la diététique dans l'œuvre philosophique de Sénèque,
l'étude et la traduction des textes médicaux latins, et l'exploration des rapports entre médecine romaine et philosophie hellénistique. Plus récemment, j'ai orienté mes travaux vers un domaine spécifique de la diététique, à savoir les liens entre santé et pratiques sexuelles, sujet qui constitue l'objet de mon mémoire inédit.
Les travaux consacrés à l'histoire de la sexologie négligent le plus souvent les traités médicaux latins. Mon projet entend combler cette lacune en ouvrant un champ encore peu exploré : celui d'une véritable sexologie romaine.
En articulant les approches de la philologie, de l'histoire de la médecine et de la philosophie, j'ai pour objectif de montrer que ces traités considèrent l'acte sexuel à la fois comme phénomène physiologique et comme expérience psychologique, esquissant ainsi les prémices d'une réflexion comparable à celle de la sexologie moderne.
Dans le prolongement de ma thèse de doctorat consacrée au corps souffrant dans l'œuvre philosophique de Sénèque, j'ai orienté jusqu'en 2018 l'essentiel de mes recherches vers l'étude de Sénèque et de la philosophie stoïcienne. L'examen des liens, dans son œuvre, entre théories philosophiques et théories médicales relatives à la compréhension et au traitement de la douleur et de la maladie m'a progressivement conduit à m'intéresser aux traités médicaux latins. Depuis 2019, mes recherches se concentrent sur l'analyse de ces textes et se déploient autour de trois axes principaux : la diététique dans l'œuvre philosophique de Sénèque,
l'étude et la traduction des textes médicaux latins, et l'exploration des rapports entre médecine romaine et philosophie hellénistique. Plus récemment, j'ai orienté mes travaux vers un domaine spécifique de la diététique, à savoir les liens entre santé et pratiques sexuelles, sujet qui constitue l'objet de mon mémoire inédit.
Les travaux consacrés à l'histoire de la sexologie négligent le plus souvent les traités médicaux latins. Mon projet entend combler cette lacune en ouvrant un champ encore peu exploré : celui d'une véritable sexologie romaine.
En articulant les approches de la philologie, de l'histoire de la médecine et de la philosophie, j'ai pour objectif de montrer que ces traités considèrent l'acte sexuel à la fois comme phénomène physiologique et comme expérience psychologique, esquissant ainsi les prémices d'une réflexion comparable à celle de la sexologie moderne.