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Khouloud Abdallah Chatti (EFTS) vient de remporter le Prix du jury du concours régional "Ma thèse en 180 secondes" !
Publié le 27 mars 2025 – Mis à jour le 1 avril 2025
Doctorante au laboratoire EFTS et à l'école doctorale CLESCO, Khouloud Abdallah Chatti a remporté le Prix du jury à la finale régionale le 24 mars dernier. Elle défendra bientôt les couleurs de l'UT2J lors de la finale nationale le 17 juin prochain à Paris.
180 secondes, pas une de plus ! Cette année encore, les 17 candidats à la finale de l'académie de Toulouse du concours MT180 ont eu 180 secondes et 1 diapo pour présenter leur sujet de recherche, le 24 mars dernier au théâtre Sorano, devant une salle comble et enthousiaste.
En effet, sa thèse intitulée « Le rapport à l’Erreur du sujet enseignant en sciences et techniques médico-sociales (STMS), construction de cas rapprochés en didactique clinique » et soutenue en novembre 2024 étaye cette notion clé, nourrie de sa propre expérience.
« Mon point de départ, c’était une vraie frustration en tant qu’enseignante : je voyais que l’erreur n’était pas toujours bien accueillie en classe, ni par les élèves, ni par nous, les profs… Et pourtant, c’est un levier fondamental pour apprendre ! J’ai voulu comprendre ce que cache cette difficulté à accepter l’erreur : est-ce que c’est lié à notre propre parcours, à notre formation, à la pression institutionnelle ? C’est aussi une manière de réconcilier ma pratique d’enseignante et mon regard de chercheuse. »
Inscrite au concours pour relever un défi personnel, celui de réussir à parler de sa thèse de manière simple et vivante, elle a très rapidement été séduite par l’idée de partager ce sujet qui lui tient tant à cœur avec des gens extérieurs au monde académique
« L’erreur, ça parle à tout le monde, au fond. Je voulais montrer qu’on peut faire de la recherche sans jargonner, en restant ancrée dans le réel, avec humour et émotion aussi. »
Grâce à la formation dispensée par l’École des Docteurs de Toulouse, intense et enrichissante, Khouloud Abdallah Chatti a pu travailler et retravailler son texte. Elle a particulièrement apprécié la dynamique du groupe, les conseils concrets et les retours bienveillants.
Au-delà du fond, elle a également appris à poser sa voix et son corps dans l’espace, à donner du rythme à son exposé et aussi et surtout à l’art raconter une histoire.
« Parce que parler d’une thèse, ce n’est pas réciter un plan, c’est embarquer les gens. Et ça, je l’ai vraiment découvert pendant cette formation. »
Au théâtre Sorano, le jour de la finale régionale, elle avoue avoir été un peu stressée en coulisses avant de se lancer. Une émotion vite oubliée, dès les premières secondes sur scène, grâce à l’écoute incroyable de la salle. S’en suit ensuite un moment vrai de partage, presque intime, avec l’impression de s’adresser à des collègues, des élèves, des amis. Une expérience intense, joyeuse… et très rapide !
Si la réception de la salle a été telle, c’est sans doute en réponse à l’authenticité de Khouloud Abdallah Chatti. Sans chercher à en faire trop, elle a fait passer un message clair, touchant, basé sur des souvenirs, du vécu, des choses concrètes. Une pointe d’humour en plus !
« Parce que l’erreur, ce n’est pas forcément dramatique. Parfois, c’est juste… humain. »
« Recevoir ce prix, c’est une belle reconnaissance, pas seulement pour ma thèse, mais pour ma manière de la porter, de la défendre. Et ça donne envie de continuer à vulgariser, à
transmettre autrement. »
Elle a envie de continuer à porter ce sujet qui lui tient à cœur, en affinant encore sa présentation, en gardant ce mélange de sincérité, de clarté et de légèreté. Et au-delà du concours, elle sent que cette aventure lui ouvre des perspectives nouvelles pour parler de la recherche autrement.
Nous sommes de tout cœur avec elle !
Une thèse pour porter un autre regard sur l'erreur
Parmi eux, Khouloud Abdallah Chatti, docteure en sciences de l'éducation au laboratoire EFTS, a présenté un exposé, clair et rythmé, centré sur l’erreur.En effet, sa thèse intitulée « Le rapport à l’Erreur du sujet enseignant en sciences et techniques médico-sociales (STMS), construction de cas rapprochés en didactique clinique » et soutenue en novembre 2024 étaye cette notion clé, nourrie de sa propre expérience.
« Mon point de départ, c’était une vraie frustration en tant qu’enseignante : je voyais que l’erreur n’était pas toujours bien accueillie en classe, ni par les élèves, ni par nous, les profs… Et pourtant, c’est un levier fondamental pour apprendre ! J’ai voulu comprendre ce que cache cette difficulté à accepter l’erreur : est-ce que c’est lié à notre propre parcours, à notre formation, à la pression institutionnelle ? C’est aussi une manière de réconcilier ma pratique d’enseignante et mon regard de chercheuse. »
Inscrite au concours pour relever un défi personnel, celui de réussir à parler de sa thèse de manière simple et vivante, elle a très rapidement été séduite par l’idée de partager ce sujet qui lui tient tant à cœur avec des gens extérieurs au monde académique« L’erreur, ça parle à tout le monde, au fond. Je voulais montrer qu’on peut faire de la recherche sans jargonner, en restant ancrée dans le réel, avec humour et émotion aussi. »
Grâce à la formation dispensée par l’École des Docteurs de Toulouse, intense et enrichissante, Khouloud Abdallah Chatti a pu travailler et retravailler son texte. Elle a particulièrement apprécié la dynamique du groupe, les conseils concrets et les retours bienveillants.
Au-delà du fond, elle a également appris à poser sa voix et son corps dans l’espace, à donner du rythme à son exposé et aussi et surtout à l’art raconter une histoire.
« Parce que parler d’une thèse, ce n’est pas réciter un plan, c’est embarquer les gens. Et ça, je l’ai vraiment découvert pendant cette formation. »
Finale régionale : une prestation sans fausse note
Au théâtre Sorano, le jour de la finale régionale, elle avoue avoir été un peu stressée en coulisses avant de se lancer. Une émotion vite oubliée, dès les premières secondes sur scène, grâce à l’écoute incroyable de la salle. S’en suit ensuite un moment vrai de partage, presque intime, avec l’impression de s’adresser à des collègues, des élèves, des amis. Une expérience intense, joyeuse… et très rapide !Si la réception de la salle a été telle, c’est sans doute en réponse à l’authenticité de Khouloud Abdallah Chatti. Sans chercher à en faire trop, elle a fait passer un message clair, touchant, basé sur des souvenirs, du vécu, des choses concrètes. Une pointe d’humour en plus !
« Parce que l’erreur, ce n’est pas forcément dramatique. Parfois, c’est juste… humain. »
Le Prix du jury : entre surprise et gratitude
A l’issue des 17 prestations et de la délibération, Khouloud Abdallah Chatti reçoit le Prix du jury. Une récompense qu’elle reçoit d’abord avec surprise puis avec beaucoup de gratitude.« Recevoir ce prix, c’est une belle reconnaissance, pas seulement pour ma thèse, mais pour ma manière de la porter, de la défendre. Et ça donne envie de continuer à vulgariser, à
transmettre autrement. »
Direction Paris !
Le 17 juin prochain, elle défendra donc les couleurs de l’UT2J à Paris lors de la finale nationale du concours. Un nouveau défi qu’elle appréhende avec beaucoup d’enthousiasme, et un peu de trac aussi !Elle a envie de continuer à porter ce sujet qui lui tient à cœur, en affinant encore sa présentation, en gardant ce mélange de sincérité, de clarté et de légèreté. Et au-delà du concours, elle sent que cette aventure lui ouvre des perspectives nouvelles pour parler de la recherche autrement.
Nous sommes de tout cœur avec elle !