Nos bibliothèques en réseau… social !

Publié le 18 juin 2019 Mis à jour le 18 juin 2019

Depuis 2014, les bibliothèques de l’UT2J ont investi le réseau « Facebook » avec succès. En 2015, elles ont également créé un compte Twitter pour diffuser leurs actualités aux étudiants et chercheurs. En 2019, on fait le point ?

Investir un réseau social en collectivité : un projet innovant


Au département du numérique du SCD (Service Commun de la Documentation), sous la responsabilité d’Hugues Samyn, Valérie Peyrou et Barbara Messemene pilotent depuis 2014, entre autres missions, la présence des bibliothèques sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Mais l’apparente facilité de création d’un compte sur ces plateformes masque l’important travail de réflexion et d’élaboration de procédure d’un projet innovant de communication et de veille. 
 
L’innovation ne vient pas tellement de la nature numérique des outils, ni même dans le passage d’un usage privé à un usage professionnel. Elle réside plutôt dans l’appropriation d’un outil a priori individuel par une institution, c’est-à-dire par un ensemble de contributeurs, localisés dans les différentes bibliothèques universitaires. 
 
C’est en 2013 que Barbara Messemene et Valérie Peyrou ont constitué un groupe de travail dédié au projet « réseau social ». Conscientes de la puissance d’information de ces médias, elles ont souhaité « être là où nos usagers se trouvent » sans pour autant sacrifier à la qualité des informations diffusées. Le choix du premier réseau fut « assez classique » selon elles : « Facebook », qui compte toujours le plus d’utilisateurs aujourd’hui, permet surtout de s’adresser aux étudiants. Mais les chercheurs, eux, sont plutôt sur Twitter : les bibliothèques sont donc présentes sur deux réseaux sociaux. Le premier des objectifs était bien sûr de capter le public en s’adaptant à ses habitudes web. Une charte d'usage de la page Facebook fut adoptée. 
 
Un objectif fondamental du projet était également de positionner l'identité des bibliothèques de l'UT2J sur les réseaux. Le groupe a ainsi élaboré une ligne éditoriale pour chacun des deux médias sélectionnés, qui continue d’évoluer, et un certain nombre de procédures de publication pour garantir la continuité d’une identité numérique institutionnelle. 
 
Tout en s’adressant au public, les contributeurs ont renforcé le réseau professionnel de nos bibliothèques et ont gagné de nouveaux outils de veille documentaire et culturelle.
 
Étudiants, chercheurs et personnels des bibliothèques ont tous gagné en informations !


Proposer du contenu : un défi relevé chaque jour


Le groupe de travail est devenu aujourd’hui le comité éditorial Facebook. Ses membres se réunissent environ une fois par mois pour élaborer le calendrier des publications et échanger des informations entre contributeurs. Car l’objectif est soutenu et le projet très exigeant dans sa conduite : un post par jour sur Facebook, et au moins 3 post par jour sur Twitter. Et oui, il ne s’agit pas de « recycler » les posts. 
 
Barbara Messemene et Valérie Peyrou insistent sur ce point : puisque les réseaux ont des publics différents, les contenus comme leurs présentations doivent l’être aussi. S’il est vrai que Twitter oblige à plus de concision que Facebook,
 
« c’est un aussi un excellent exercice de synthèse ! »

Mais elles rappellent que les deux réseaux ont la même vocation : faire connaître les bibliothèques de l'UT2J et promouvoir les services aux usagers. L’objectif d’un post d’information est aussi d’inviter le public à consulter le site des bibliothèques. C’est pourquoi les contributeurs utilisent une liste normée de # sur Twitter par exemple : l’internaute repère rapidement la bibliothèque concernée, et peut naviguer sur son site. 
 

Tous connectés à nos BU ? 


Barbara Messemene et Valérie Peyrou souhaitaient moderniser l’image des bibliothèques universitaires en affichant qu’elles ont bien passé le cap du numérique.

Objectif atteint, les bibliothèques UT2J comptent aujourd’hui environ 3700 abonnés Facebook et 900 abonnés Twitter. Mais le chiffre d’abonnement n’est pas le meilleur indicateur de la diffusion des informations :
 
« lorsque nos posts sont partagés ou re-twittés, c’est là que nous gagnons un public que nous n’aurions pas atteint aussi largement et aussi vite avec d’autres outils ». 

Elles espèrent pourtant faire grandir la communauté de leurs réseaux, et contribuer à promouvoir de bonnes pratiques numériques auprès des utilisateurs. L’établissement, conscient de ces enjeux propose d'ailleurs des formations internes sur ces thématiques, notamment la formation « Gérer son identité numérique professionnelle » animée par la DTICE. Puisqu’en fin de compte, il n’y a pas besoin d’être personnellement adepte des réseaux sociaux pour tirer parti de ces outils et en faire un usage professionnel responsable.


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