La fête des Amériques : succès de la 2e édition

Publié le 25 mars 2025 Mis à jour le 26 mars 2025

Après le succès de la première édition en 2024, la Fête des Amériques 2025 n’a pas dérogé à la règle. Cette année, le Brésil était à l’honneur, en écho à l’année du Brésil en France. Tout au long de la semaine du 18 mars, cet évènement, mêlant diffusion de la recherche et activités culturelles a non seulement rassemblé la communauté universitaire mais aussi le grand public. Retour sur évènement.

Organisée par les étudiant.es, des enseignant.es et des personnels administratifs de l’Institut Pluridisciplinaire pour les Études sur les Amériques à Toulouse (IPEAT), la Fête a mis à l’honneur, d’une manière joyeuse, curieuse et conviviale, les thématiques de l’environnement et du genre, au cœur des recherches menées par les membres de l’institut.

Concerts, projections, expositions, conférences et tables rondes, autour des cultures et des sociétés des Amériques ont attiré un vaste public à l’Université -Toulouse Jean Jaurès et dans toute la ville de Toulouse pour explorer, comprendre et célébrer les Amériques.

Plusieurs manifestations ont en effet eu lieu dans le cadre du festival Cinélatino, partenaire de la Fête des Amériques. De même que deux rencontres littéraires qui se sont tenues à la libraire Ombres blanches et un débat à l’Instituto Cervantes.

Cinq personnalités invitées ont fait l’honneur de leur présence :

- Stéphen Rostain, archéologue, directeur de recherche au CNRS (UMR 8096, Archéologie des Amériques, Paris). Spécialiste de l’Amazonie, il a signé de nombreux ouvrages, dont Amazonie. Un jardin sauvage ou une forêt domestiquée (Actes Sud, 2023). Ses travaux explorent l’écologie historique, l’analyse des paysages, les terrassements précolombiens, la céramique et l’ethnoarchéologie.

- Marie-Gabrielle Piketty, économiste au CIRAD (UMR SENS, Montpellier). Depuis plus de 20 ans, elle étudie la gouvernance des territoires forestiers en Amazonie, dans une perspective de zéro-déforestation. Elle dirige le programme TerrAmaz, soutenu par l’Agence Française de Développement, et vient de participer à la COP 16 sur la biodiversité à Cali.

- Benito Schmidt, historien, professeur de théorie et méthodologie historiques à l’Université Fédérale du Rio Grande do Sul au Brésil. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le genre biographique, sur l'histoire sociale de la mémoire, ainsi que sur les dictatures en Amérique latine.

- Matthieu Le Quang, docteur en science politique, spécialiste de la politique équatorienne. Il travaille également sur les dynamiques de mobilisations écosociales et des peuples indigènes, sur la question des modèles développement et celle de l'extractivisme.

- Nadia Tahir, historienne, maitresse de conférences à l'université de Caen - Normandie et spécialiste de l'Argentine, avec particulièrement des recherches consacrées aux mémoires de la dernière dictature civico-militaire (1976-1983).

Pari réussi : fort d’une communauté dynamique et d’une solide tradition d’études américanistes, l’IPEAT a fait rayonner la recherche et la culture des Amériques sur le campus du Mirail et au-delà auprès de 700 participants.
 

 
   

Et pour continuer sur cette lancée : une série de 3 podcasts Échos des Amériques qui aborderont des problématiques sociales et environnementales dans les Amériques arrive très bientôt sur la plateforme Miroir. Elle sera aussi référencée sur le blog réalisé par les étudiants de l'IPEAT

Pour rappel, la Fête des Amériques bénéficie du soutien de l’Université Toulouse - Jean Jaurès (UFR Histoire, Arts et Archéologie, UFR Langues, Littératures et Civilisations étrangères, commission Culture, commission Science et Société, CPRS, SCD et CVEC).

 
 
Equipe de l'IPEAT devant la fresque réalisée pour la Fête des Amériques