ACE0703T - Pratique (écriture dramatique et écriture de plateau)

Semestre Semestre 1
Crédits ECTS 12
Volume horaire total 25

Domaine(s) LMD

ARTS, LETTRES ET LANGUES

Langue(s) d'enseignement

Français

Responsables

Lucie Dumas, Kasha Kurzeja, Muriel Plana, Floriane Rascle et Elise Van Haesebroeck

Contacts

muriel.plana@univ-tlse2.fr
floriane.rascle@univ-tlse2.fr
elise.vanhaesebroeck@univ-tlse2.fr

Contenu

Intervenantes : Lucie Dumas (Ecriture dramatique 12H), Kasha Kurzeja (Ecriture de plateau 6H), Muriel Plana (Ecriture dramatique 12H), Floriane Rascle (Ecriture de plateau 6H), Elise Van Haesebroeck (Ecriture de plateau 12H)

Descriptif :
On travaillera sur l’écriture (texte dramatique ou partition scénique) au fondement du projet scénique (qu’il soit théâtral, chorégraphique, circassien ou pluri-artistique) : des retours seront faits sur les textes produits, ainsi qu’un premier essai de mise en espace de dix minutes de ce qui aura été “écrit” pendant le semestre.

➢ Ecriture dramatique

Dans ce cours de pratique, les étudiants vont s’initier à l’écriture de plateau, c'est-à-dire à une écriture qui part du plateau, sous toutes ses formes, textuelle, visuelle, plastique et sonore. Comme le cours d’écriture chorégraphique, ce cours est pensé sur le mode collaboratif. Ainsi chacun des étudiants présents sera amené à participer aux expérimentations menées par les porteurs de projet et à faire des retours sur chacune d’elles. Chaque metteur en scène-porteur de projet sera invité à chercher et à inventer de nouvelles relations à l’écriture. Il écrira littéralement « au bord du plateau » à partir des propositions des comédiens. Le metteur en scène – dramaturge note des phrases fortes, de moments d’émotion, de situations intéressantes ou à éviter, etc. Puis, selon la direction qu’a pris son projet, il peut décider soit de réécrire un texte, soit de laisser le texte que les comédiens ont imaginé en improvisation, soit encore de sélectionner les scènes à garder.

➢ Ecriture de plateau

Le cours d'écriture de plateau vise à faire découvrir aux étudiants cette technique de création qui depuis quelques décennies s'impose de plus en plus sur la scène contemporaine (collectif La Vie brève, Les Chiens de Navarre, etc.). L’écriture de plateau est une démarche à la fois ludique et risquée, dans laquelle les acteurs se libèrent du « diktat » du texte. L'écrit n'est plus un point de départ mais un ingrédient parmi d'autres dans un processus artistique dynamique qui s'invente en direct. Cela demande une grande implication de la part des comédiens/comédiennes qui, par leurs improvisations, vont apporter la matière, que le metteur en scène, comme un monteur, va agréger. Comment libérer le potentiel créatif/ collectif et comment gérer ce processus de création ?
Dans ce cours de pratique, les étudiants vont s’initier à l’écriture de plateau, c'est-à-dire à une écriture qui part du plateau, sous toutes ses formes, textuelle, visuelle, plastique et sonore. Comme le cours d’écriture chorégraphique, ce cours est pensé sur le mode collaboratif. Ainsi chacun des étudiants présents sera amené à participer aux expérimentations menées par les porteurs de projet et à faire des retours sur chacune d’elles. Chaque metteur en scène- porteur de projet sera invité à chercher et à inventer de nouvelles relations à l’écriture. Il écrira littéralement « au bord du plateau » à partir des propositions des comédiens. Le metteur en scène – dramaturge note des phrases fortes, de moments d’émotion, de situations intéressantes ou à éviter, etc. Puis, selon la direction qu’a pris son projet, il peut décider soit de réécrire un texte , soit de laisser le texte que les comédiens ont imaginé en improvisation, soit encore de sélectionner les scènes à garder.

➢ Master Class Ecriture

Intervenant(e)s : Jean Cagnard et Marie Dilaserre

« L’écriture est autour de nous, dans l’air, et il suffit de lancer la main devant soi pour en capturer un nid. Inutile de savoir écrire pour écrire. Un bon jeu de jambes et une bonne longueur de l’oeil, ça vous contacte avec le monde, et les mots, quel que soit leur ordre d’arrivée, ont toujours une raison d’apparaître, une musique ou une surprise à défendre. Il n’y a pas de belles phrases, il y en a beaucoup ; il y a surtout ce qu’on a à dire par ce moyen-là, comment on existe librement ! »
Dans un premier temps il s’agirait d’éprouver la « matière » de l’écriture, par de petits jeux (phrase sans E ; « Celui qui » etc…), voir comment elle se dilate ou se condense, comment elle se détourne : malaxer les mots, la syntaxe, prendre des permissions, s’autoriser. Dans un deuxième temps, aborder plus spécifiquement la fiction et l’écriture dramatique : le dialogue (2 personnages) et le monologue à partir de situations et de thèmes donnés. Un troisième temps pourra être consacré à un texte de plus grande envergure, faisant évoluer plusieurs personnages dans une situation précise. Sachant qu’un développement amène à s’interroger de façon plus concrète sur la question du sens et de la dramaturgie. Comme l’écriture et le théâtre en particulier ont leur part d’oralité, chaque étape sera mise lecture, afin de partager les particularités et les univers de chacun. Dire, lire ou entendre, c’est déjà en partie écrire.