Discipline(s) : Sciences Humaines et Sociales

HI1F601T - Pouvoir et contre-pouvoir (Ancienne/Moderne)

Accessible en Formation à distance
Semestre Semestre 2
Crédits ECTS 6
Volume horaire total 50

Domaine(s) LMD

SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES

Langue(s) d'enseignement

Français

Responsables

S. Rougier-Blanc ; V. Sottocasa

Objectifs

Cette seconde partie de l’UE aborde pour la période antique comme pour la période moderne, plus particulièrement les dynamiques contestataires dans toute leur diversité ; elle pose la question de la définition de la norme, notamment à travers la construction d’une justice politique, et son corollaire, la définition de la marginalité, de la déviance ainsi que la place politique des oppositions dans les régimes qu’ils soient monarchique, démocratiques ou oligarchiques.

Contenu

Histoire grecque : Pouvoir et remises en question dans les mondes grecs (VIIIe-IVe s. av. J.-C.)
Par une approche croisée des sources littéraires, épigraphiques, iconographiques et archéologiques, le cours dans son ensemble se propose d’étudier la mise en place, le fonctionnement et les pratiques de pouvoir dans les cités grecques au cours des périodes archaïque et classique.
La seconde partie qui fait suite à l’UE HI1F501V de semestre 1, se concentrera sur la période classique et les tous débuts de l’époque hellénistique pour étudier les manifestations du pouvoir dans les cités et plus particulièrement leur remise en question, à la fois en termes théoriques (Platon, Aristote) et pratiques. On abordera notamment les changements de régime au cours des conflits, les révoltes et oppositions organisées ainsi que les processus d’amnistie qui en découlent souvent.
Histoire moderne: La seconde partie du cours, qui fait suite à l’UE HI1F501V (Histoire moderne) s’attache à montrer les ressorts des contestations et des révoltes au cours de l’époque moderne en France. Sur quelles bases idéologiques, sociales, culturelles, symboliques se constituent elles ? Comment se structurent-elles ? Ont-elles affaibli ou renforcé le pouvoir monarchique ? Quels sont les projets alternatifs portés par ces contestations ? Cette partie du cours aborde les dynamiques contestataires dans toute leur diversité ; elle pose la question de la définition de la norme, notamment à travers la construction d’une justice politique, et son corollaire, la définition de la marginalité, de la déviance ainsi que la place politique des oppositions dans le régime monarchique. À partir de quelle date peut-on considérer que l’opposition constitue un véritable contre-pouvoir ? Au temps des guerres de religion et de l’affrontement des partis, au temps de la Fronde ou seulement au XVIIIe siècle ? C’est, sous un autre jour, la construction de l’identité politique de la France qui constitue le fil conducteur de cette seconde étape du cours.

Bibliographie

Histoire grecque :
Azoulay (V.) et Ismard (P.), Athènes 403. Une histoire chorale, Paris, 2020.
CARLIER (P.), La royauté en Grèce avant Alexandre, Strasbourg, AECR, 1984.
Carlier (P.), Le IVe s. av. J.-C. jusqu’à la mort d’Alexandre, Nouvelle histoire de l’Antiquité, t. 3, Paris, 1995.
Lévy, (E.) La Grèce au Ve siècle. De Clisthène à Socrate, Nouvelle histoire de l’Antiquité, t. 2, Paris, 20152.
Histoire moderne
AUBERT Gauthier, Révoltes et répressions dans la France moderne, A. Colin, 2015.
CONSTANT Jean-Marie, C’était la Fronde, Paris, Flammarion, 2016.
CONSTANT Jean-Marie, Les conjurateurs. Le premier libéralisme politique sous Richelieu, Hachette, 1987 ; du même : La folle liberté des baroques, 1600-1661, Perrin, 2007.
COTTRET Monique, Tuer le tyran. Le tyrannicide dans l’Europe moderne, Paris, Fayard, 2009.
JOUANNA Arlette, Le devoir de révolte, Paris, Fayard, 1989. NICOLAS Jean, La rébellion française. Mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris, Seuil, 2002.