Discipline(s) : Arts- Lettres- Langues
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LM01OP4T - Ecrire l'environnement
Semestre | Semestre 2 |
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Crédits ECTS | 3 |
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Volume horaire total | 25 |
Domaine(s) LMD
ARTS, LETTRES ET LANGUES
Langue(s) d'enseignement
Français
Contenu
Flâneries et promenades dans les proses modernes » (XIXe-XXIe)
Aux XIXe et XXe siècles se développent, à côté des genres littéraires canoniques (poésie, roman, théâtre), une interrogation sur l’habitat terrestre et l’habitat intime qui prend la forme de proses atypiques explorant la géographie environnante. D’un ensemble de lieux à affronter ou à investir (selon un modèle environnementaliste), l’espace devient un milieu dont l’humain participe. A côté de l’écriture du voyage et de la mythologie moderne du progrès et de ses modalités littéraires capitalisant des significations cumulatives ou dialectiques, une prose en arabesques se déploie, où la magie d’un sens reptilien et ondulatoire redéfinit l’espace comme coappartenance.
L’héritage de ce redéploiement est connu : il vient des rêveries rousseauistes et, en deçà, du lien antique entre otium et déambulation. Dans la géographie moderne, il a pris la forme d’une quête des lieux enchanteurs (dans la Bohême montmartroise et chez les Surréalistes) et plus récemment, à l’aune de l’écocritique, du ré-enchantement ou de la mise en cause d’un environnement devenu humain trop humain.
Aux XIXe et XXe siècles se développent, à côté des genres littéraires canoniques (poésie, roman, théâtre), une interrogation sur l’habitat terrestre et l’habitat intime qui prend la forme de proses atypiques explorant la géographie environnante. D’un ensemble de lieux à affronter ou à investir (selon un modèle environnementaliste), l’espace devient un milieu dont l’humain participe. A côté de l’écriture du voyage et de la mythologie moderne du progrès et de ses modalités littéraires capitalisant des significations cumulatives ou dialectiques, une prose en arabesques se déploie, où la magie d’un sens reptilien et ondulatoire redéfinit l’espace comme coappartenance.
L’héritage de ce redéploiement est connu : il vient des rêveries rousseauistes et, en deçà, du lien antique entre otium et déambulation. Dans la géographie moderne, il a pris la forme d’une quête des lieux enchanteurs (dans la Bohême montmartroise et chez les Surréalistes) et plus récemment, à l’aune de l’écocritique, du ré-enchantement ou de la mise en cause d’un environnement devenu humain trop humain.
Bibliographie
Nerval, Promenades et souvenirs
Gautier, Caprices et zigzags
Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris
André Salmon, L’Air de la butte
Pierre Mac Orlan, Villes
Francis Carco, Promenades pittoresques à Montmartre, 1922.
Francis Carco, De Montmartre au Quartier latin, 1926
André Breton, L’Amour fou
Louis Aragon, Le Paysan de Paris
Jean Follain, Canisy
Jean Follain, Chef-lieu
Lorand Gaspar, Carnets de Jérusalem
Lorand Gaspar, Carnet de Patmos
Philippe Jaccottet, La Promenade sous les arbres
Jacques Réda, Le vingtième me fatigue suivi de Supplément à un inventaire lacunaire des rues du XXe arrondissement, Dogana, 2004.
Jacques Réda, Accidents de la circulation, Gallimard, coll. « Blanche », 2001.
Jacques Réda, Aller au diable, Gallimard, coll. « Blanche », 2002.
Gautier, Caprices et zigzags
Léon-Paul Fargue, Le Piéton de Paris
André Salmon, L’Air de la butte
Pierre Mac Orlan, Villes
Francis Carco, Promenades pittoresques à Montmartre, 1922.
Francis Carco, De Montmartre au Quartier latin, 1926
André Breton, L’Amour fou
Louis Aragon, Le Paysan de Paris
Jean Follain, Canisy
Jean Follain, Chef-lieu
Lorand Gaspar, Carnets de Jérusalem
Lorand Gaspar, Carnet de Patmos
Philippe Jaccottet, La Promenade sous les arbres
Jacques Réda, Le vingtième me fatigue suivi de Supplément à un inventaire lacunaire des rues du XXe arrondissement, Dogana, 2004.
Jacques Réda, Accidents de la circulation, Gallimard, coll. « Blanche », 2001.
Jacques Réda, Aller au diable, Gallimard, coll. « Blanche », 2002.