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Cette année, 3 doctorant.e.s représenteront l'UT2J lors de la finale régionale du concours "Ma thèse en 180 secondes" !

Publié le 4 mars 2024 Mis à jour le 4 mars 2024

Pauline Bessaguet (FRAMESPA), Tiphaine Gautier (LEREPS) et Etienne Ménager (FRAMESPA) participeront à la finale académique du célèbre concours de vulgarisation scientifique le 15 mars au Théâtre Sorano.

"Ma thèse en 180 secondes" permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en termes simples, à un auditoire diversifié. Chaque participant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche.

Après une phase de pré-sélection mi-février, la finale toulousaine aura lieu le 15 mars prochain au théâtre Sorano et permettra d’élire le représentant de Toulouse parmi 16 candidats et candidates retenues pour la suite du concours.
Les finales nationale et internationale se dérouleront toutes à Paris, respectivement en mai et à l'automne 2024.

Archéologie, bio-chimie, intelligence artificielle, écologie... tant de sujets qui témoignent de la richesse et du dynamisme de la jeune recherche toulousaine. Parmi eux, trois sont doctorants à l’UT2J :

Pauline Bessaguet est doctorante CIFRE en deuxième année au laboratoire FRAMESPA. Sa thèse "Heritage Building Information Modeling (HBIM) et archéologie du bâti pour l'étude de la construction : l'abbaye d'Aubazine" est réalisée auprès du bureau d'études archéologiques Éveha.
► Pourquoi faites-vous une thèse ?
J'ai souhaité faire une thèse afin d'approfondir les thématiques que j'avais pu aborder lors de mon parcours en master recherches à l'Université de Limoges. La CIFRE, au-delà de l'aspect financier non négligeable, m'offrait par ailleurs la possibilité de m'assurer un certain ancrage professionnel, point important pour moi. Finalement la thèse était pour moi l'occasion de combiner deux choses : le désir de me professionnaliser en archéologie numérique (la CIFRE) tout en continuant d'apprendre, me former, poursuivre dans la recherche universitaire et aborder des notions qui n'ont pas forcément le temps d'être développées en milieu professionnel (le doctorat).
► Pourquoi vous êtes-vous inscrite au concours ?
Je connaissais ce concours bien avant d'envisager de faire une thèse. J'ai toujours trouvé très important que le monde de la recherche puisse rendre accessible les connaissances produites au plus grand nombre. Ce type de support s'y prête particulièrement bien, d'où mon intérêt. A titre plus personnel, j'ai toujours eu beaucoup de plaisir à faire de la médiation scientifique, ce que le concours me permet de faire avec, en plus, un défi à relever : celui d'être rapide et efficace ! En résumé, dès que je me suis sentie suffisamment à l'aise avec mon sujet, j'ai guetté la phase d'ouverture des inscriptions au concours.
► Que vous a apporté le concours ?
Un coup de fouet pour ma recherche ! Devoir évoquer mon sujet sous une forme adaptée à cet exercice m'a permis de l'aborder autrement et de découvrir une autre manière de l'apprécier. Plus largement, la préparation au concours m'a permis de me découvrir capable d'un peu plus de théâtralité en public (attention : c'est très (très) léger mais déjà plus qu'à mon habitude) et surtout la confirmation de mon goût pour la médiation scientifique. D'un point de vue moins auto-centrée, c'est aussi l'occasion de découvrir les sujets de quelques camarades doctorant.es avec qui je n'aurais probablement jamais échangé en dehors de ce contexte, ce qui est très enrichissant !
► Quels sont les points forts de votre présentation ?
Je ne suis sûre de rien, en revanche j'espère partager le plaisir que j'ai à faire cette présentation. J'ai en tout cas essayé d'y transcrire un peu de ma personnalité, avec quelques notes d'humour plus ou moins explicites.

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Doctorante en troisième année au laboratoire LEREPS, Tiphaine Gautier allie dans ses travaux les notions de comptabilité et d'écologie. Sa thèse "L’intégration des politiques climatiques dans la comptabilité des organisations, un levier d'écologisation de l'économie" se déroule dans le cadre d'une convention CIFRE avec le cabinet d'expertise comptable AudiES.
► Pourquoi faites-vous une thèse ?
Je n'avais pas spécialement pour projet de faire une thèse initialement. C'est surtout mon fort intérêt pour le sujet de thèse CIFRE proposé par le cabinet AudiES, avec qui je travaille aujourd'hui, qui m'a poussé à envisager cette voie. J'avais envie de travailler sur ce projet de recherche en particulier, porté par la Chaire de comptabilité écologique, qui me semblait stimulant et aller au-delà de la critique pour participer à imaginer des solutions pour répondre aux bouleversements écologiques. Au-delà de ça, je pense également que la thèse est une expérience parfois difficile, au vu de l'investissement que cela demande, mais est aussi enrichissante tant sur le plan professionnel que personnel.
► Pourquoi vous êtes-vous inscrite au concours ?
Parce que l'exercice est chouette. Je pense surtout que la recherche doit aussi apprendre à sortir des laboratoires pour alimenter le débat public pour que ça ne reste pas que des discussions entre chercheuses/chercheurs. Cela passe alors forcément par une partie de "vulgarisation" de nos travaux de recherches et le concours est pour moi une manière amusante de s'y essayer. Cela permet également de dialoguer avec des lycéennes/lycéens autour de la recherche, de la scolarité, des barrières que l'on peut se poser, etc...
► Qu’espérez-vous de l’après-concours ?
J'espère que les gens se diront "wah la compta c'est génial" (oui c'est ambitieux). Et finir ma thèse en 3 ans ? (encore plus ambitieux !).
 
► Quels sont les points forts de votre présentation ?
Déjà parler de comptabilité... forcément ça captive ! Et après peut-être l'autodérision ?

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Etienne Ménager est doctorant au laboratoire FRAMESPA. Actuellement en troisième année, il effectue son travail de thèse intitulé "Entre Berry, Marche et Bourbonnais : construction des territoires et dynamiques spatiales dans une société féodale (XIe-XVIe siècle)" sous la direction de Damien Carraz, professeur en histoire médiévale au sein du même laboratoire.
► Pourquoi faites-vous une thèse ?
Je me suis inscrit en thèse car je souhaitais poursuivre le travail de recherche touché du doigt en master. J’aime comprendre le monde, partager le savoir, exercer mon esprit critique.
► Pourquoi vous êtes-vous inscrite au concours ?
J’ai découvert le concours MT 180 lorsque j’étais en licence d’histoire. Je regarde régulièrement les candidats et leurs présentations. Lorsque j’ai débuté ma thèse en 2021, je me suis dis qu’il fallait essayer et j’ai sauté le pas cette année ! C'est un bon outil pour faire le point sur l’avancée de ses travaux et voir où l’on en est par rapport à notre idée de départ.
► Comment s’est passée la première phase de formation et de sélection ?
Après avoir suivi les deux journées de formation, je me suis beaucoup entraîné jusqu’au 5 février, en me mettant en conditions. Lors de mon passage, comme la présentation se déroulait bien, j’ai pu profiter du moment sur scène, qui m’a semblé ne durer qu’une fraction de secondes ! Cette journée fut l’occasion de rencontrer et d’échanger avec les autres participants, le tout dans une ambiance chaleureuse.
► Quels sont les points forts de votre présentation ?
Tous les sujets de thèse sont intéressants, il est donc difficile de se démarquer sur le contenu. Je tente de me distinguer par la présence sur scène et la façon de m’exprimer. S’adresser à un public non spécialiste requiert des qualités pédagogiques. Ayant reçu une formation d’enseignant, je suis à l’aise à l’oral et j’ai l’habitude d’associer des gestes à des mots pour faire comprendre une idée, en adoptant le bon ton.


De tout cœur avec eux !
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