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Sa Sartiglia la chevauchée du dieu
Publié le 2 décembre 2021 – Mis à jour le 2 décembre 2021
Retour sur la projection de ce long métrage documentaire en Italie, en novembre dernier
Le 6 novembre dernier, au cinéma Ariston d’Oristano (Italie), a eu lieu l’avant-première d’un film réalisé par une enseignante chercheuse et un doctorant de UT2J : Sa Sartiglia la chevauchée du dieu.
Ce long métrage documentaire de vulgarisation scientifique, autoproduit, en partenariat avec UT2J et la Fondazione Oristano, porte sur l’une des fêtes les plus anciennes de Méditerranée transmise en continuité mais encore très peu étudiée en Italie et quasiment inconnue en France. Joute équestre carnavalesque doublée d’un rituel propitiatoire printanier, la Sartiglia d’Oristano est attestée depuis 5 siècles au moins et constitue un sujet de choix pour l’anthropologie culturelle et le patrimoine immatériel méditerranéen. Le film qui allie témoignages et images d’archive, encadrés par une présentation et des commentaires scientifiques se concentre particulièrement sur la partie rituelle de la fête, notamment la vestition du personnage de Su componidori, et suggère également des pistes de lecture en lien avec le substrat culturel présent dans cette région et en Méditerranée depuis l’antiquité."
« J’ai commencé à étudier le masque en Sardaigne comme objet transculturel en 2016 – explique Margherita Orsino (CEIIBA) à propos de la genèse de ce film. En 2019 je me suis intéressée au carnaval d’Oristano, si spectaculaire et ancestral. Puis, ce qui au départ devait être un petit livre, s’est imposé finalement comme un projet de film. L’idée était de montrer des images de la fête tout en donnant la parole aux personnes qui en assurent la survivance, chacune avec son savoir et son savoir-faire. Mais ce qui a donné corps à ce projet, le transformant aussi en travail d’équipe, a été la rencontre avec le journaliste et vidéaste Guy Sciortino Caria qui a décidé d’en faire son sujet de thèse. Cela aussi est original : l’intégration de la création d’un film comme travail de terrain dans un doctorat de recherche sur le patrimoine culturel immatériel ».
La petite équipe s’est aujourd’hui agrandie et elle s’appuie désormais sur une convention bilatérale entre UT2J et la Fondation Oristano, avec 3 doctorats en cours et en cotutelle avec l’Université de Cagliari.
« Nous espérons participer au festival du film ethnographique Jean Rouch – annonce Guy Sciortino Caria, c’est pourquoi nous n’allons pas encore rendre le film disponible sur canal U, ce qui est prévu cours 2022 ».
En attendant la mise en ligne, des projections sur grand écran sont annoncées : au cinéma à Porto Vecchio et à l’Université de Corte (2-3 mars 2022) et à UT2J, le 8 avril 2022 (Maison de la Recherche Grand Amphi), lors d’une journée d’études co-organisée avec Nicolas Adell : « Filmer le patrimoine culturel immatériel. Le cas d’une fête sarde: la Sartiglia d’Oristano » (LISST-CEIIBA).
Trailer du film :
Ce long métrage documentaire de vulgarisation scientifique, autoproduit, en partenariat avec UT2J et la Fondazione Oristano, porte sur l’une des fêtes les plus anciennes de Méditerranée transmise en continuité mais encore très peu étudiée en Italie et quasiment inconnue en France. Joute équestre carnavalesque doublée d’un rituel propitiatoire printanier, la Sartiglia d’Oristano est attestée depuis 5 siècles au moins et constitue un sujet de choix pour l’anthropologie culturelle et le patrimoine immatériel méditerranéen. Le film qui allie témoignages et images d’archive, encadrés par une présentation et des commentaires scientifiques se concentre particulièrement sur la partie rituelle de la fête, notamment la vestition du personnage de Su componidori, et suggère également des pistes de lecture en lien avec le substrat culturel présent dans cette région et en Méditerranée depuis l’antiquité."
« J’ai commencé à étudier le masque en Sardaigne comme objet transculturel en 2016 – explique Margherita Orsino (CEIIBA) à propos de la genèse de ce film. En 2019 je me suis intéressée au carnaval d’Oristano, si spectaculaire et ancestral. Puis, ce qui au départ devait être un petit livre, s’est imposé finalement comme un projet de film. L’idée était de montrer des images de la fête tout en donnant la parole aux personnes qui en assurent la survivance, chacune avec son savoir et son savoir-faire. Mais ce qui a donné corps à ce projet, le transformant aussi en travail d’équipe, a été la rencontre avec le journaliste et vidéaste Guy Sciortino Caria qui a décidé d’en faire son sujet de thèse. Cela aussi est original : l’intégration de la création d’un film comme travail de terrain dans un doctorat de recherche sur le patrimoine culturel immatériel ».La petite équipe s’est aujourd’hui agrandie et elle s’appuie désormais sur une convention bilatérale entre UT2J et la Fondation Oristano, avec 3 doctorats en cours et en cotutelle avec l’Université de Cagliari.
« Nous espérons participer au festival du film ethnographique Jean Rouch – annonce Guy Sciortino Caria, c’est pourquoi nous n’allons pas encore rendre le film disponible sur canal U, ce qui est prévu cours 2022 ».
En attendant la mise en ligne, des projections sur grand écran sont annoncées : au cinéma à Porto Vecchio et à l’Université de Corte (2-3 mars 2022) et à UT2J, le 8 avril 2022 (Maison de la Recherche Grand Amphi), lors d’une journée d’études co-organisée avec Nicolas Adell : « Filmer le patrimoine culturel immatériel. Le cas d’une fête sarde: la Sartiglia d’Oristano » (LISST-CEIIBA).
Trailer du film :